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Sujet n ° 10 (IFISI de Digne-les-Bains) Ononcés Texte n ° 1 La marginalité : une question de définition Un...

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« Sujet n ° 10 (IFISI de Digne-les-Bains) Ononcés Texte n ° 1 La marginalité : une question de définition Un marginal est une personne qui ne respecte pas certaines normes couramment admises, sans être pour autant un délinquant.

La marginalité peut correspondre à un choix positif.

C'est le cas de personnes qui, essentiellement dans les années 70, ont choisi un «retour» à la terre ou la vie en communauté. Les gens du voyage qui refusent de se sédentariser sont, encore aujourd'hui, considérés comme en marge de la société.

La marginalité peut également être la résultante de choix négatifs.

En période de chômage de masse, les individus les moins adaptés à la compé­ tition se retirent ou sont repoussés du jeu social car il leur est trop difficile d'en respecter les normes. Les clochards, vagabonds ainsi que certains alcooliques ou toxicomanes sont dans ce cas. Dans la mesure où elle suscite une réaction négative de la part des autres membres de la société, la marginalité est une des formes prises par la déviance.

En principe, cette réaction est simplement sociale, les marginaux étant tenus à l'écart des autres.

Quand la sanction devient juridique, les marginaux entrent dans la catégorie des délinquants. G.

Renouard, Bréal, 2001 Argumentez la pensée de l'auteur. Texte n ° 2 L'enfant tyran 3 à 4 % des parents sont régulièrement victimes de violences de la part de leur enfant, surtout au moment de l'adolescence.

Toutefois, cette violence ne débute généralement pas sans préavis.

Elle surgit habituellement au terme d'une escalade progressive et traduit des distorsions dans les relations familiales caractérisées par des interactions violentes de toute nature tant entre conjoints que sur les enfants.

Les symptômes associés sont fré­ quents : troubles du comportement, retard scolaire allant jusqu'à la déscolarisation, conduites délinquantes, etc.

Il faut cependant signaler que, dans quelques cas, la vio­ lence semble réellement commencer avec l'adolescence dans des familles en apparence préservées de tout autre difficulté.

On y retrouve toutefois un climat de tension fami­ liale majeure et souvent des discordances éducatives entre les deux parents.

La prise en [ L'ÉPREUVE DE CULTURE GÉNÉRALE charge thérapeutique s'impose et la prévention est le meilleur des traitements grâce à une intervention dès la petite enfance. Pr Daniel Marcelli, « Enfants tyrans et violents», Bulletin de l'Académie nationale de médecine, séance du 4 juin 2002 En vous appuyant notamment sur le texte, argumentez ce qui, selon vous, conduit l'enfant à être tyran. Texte n° 3 La culture entre à l'hôpital Les artistes entrent en force à l'hôpital.

Pour le plus grand bénéfice du patient et des soignants.

Les conventions « Culture à l'hôpital» donnent un cadre à ces initiatives qui devraient se multiplier.

Riche, passionnante comme la vie, la culture se décline sur tous les tons.

Une image vient immédiatement à l'esprit quand on évoque la culture à l'hôpital : c'est celle du clown qui distrait les enfants en les faisant rire pour qu'ils oublient un instant leur maladie. Auparavant exceptionnelle, cette incursion de l'art dans le monde de la santé se multiplie, s'institutionnalise et se professionnalise. Partant du constat que l'hospitalisation créé une rupture dans la vie quotidienne du patient, les établissements de soins, les artistes et les professionnels de la culture ont noué des partenariats ponctuels.

À l'origine, ils avaient pour cadre les services de psychiatrie, de gériatrie et de pédiatrie.

Ils se sont diversifiés au fil des années. « Culture à l'hôpital : un nouveau droit de cité», MNH Revue, n° 138, novembre 2002 Quels peuvent être les différents apports de ces initiatives sur la qualité de l'hospitalisation? Argumentez votre réponse. Texte n° 4 Mauvais endroit pour une rencontre Gêne, timidité, silence, gestes maladroits : Ce matin vous partagez l'ascenseur avec votre patron. Dans une société, la distance entre deux personnes (la proxémie) est codifiée. Un Anglais met ainsi 1,20 m entre lui et son interlocuteur.

Pour les Italiens, et les latins en général, cette distance est plutôt de 50 cm. Problème : dans un ascenseur, la distance en inférieure à 40 cm. Ce confinement crée une situation trop intime pour permettre l'aisance. ConcoHrs IFS/ .2005 D'où une gestuelle particulière : vous vous grattez le nez, vous regardez vos pieds ou vous fouillez dans votre sac. Seule consolation : votre patron a l'air aussi mal à l'aise que vous ... Jean°Pierre Jardel, Femme actuelle, n° 903, janvier 2002 Pensez-vous que la pensée de l'auteur, à savoir « la proxémie », est un concept qui a sa place dans l'exercice de la profession d'infirmier(e)? Texte n° 5 Inégalités : de quoi parle+on? C'est indéniable, la lutte contre les inégalités est devenue l'un des leitmotivs des démocraties modernes.

Dans les médias, les discours · politiques, les publications des économistes et des sociologues, les débats citoyens ou les conversations de tous les jours, l'inégalité est un thème récurrent, un thème qui scandalise et qui hérisse, comme si nos sociétés postmodernes étaient devenues allergiques à tout ce qui pourrait suggérer que nous ne vivons pas dans un monde juste ... Pourtant? À l'échelle de la moyenne durée, un siècle ou même un demi-siècle, en France comme dans beaucoup de pays industrialisés, les inégalités ont beaucoup diminué. Certaines d'entre elles tout au moins, qui se mesurent par exemple à l'écart des revenus.... »

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