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Sujet n ° 2 (IFSI de Savoie) @noncés Texte n ° 1 Alerte, la France grossit! Est-ce la fin du...

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« Sujet n ° 2 (IFSI de Savoie) @noncés Texte n ° 1 Alerte, la France grossit! Est-ce la fin du French paradox, de cette exception française qui conciliait bonne chère et sveltesse? La dernière enquête épidémiologique ObEpi sur l'obésité, menée par l'ins­ titut Roche en collaboration avec l'Inserm et la Safres, confirme une fâcheuse tendance. La population grossit à une cadence effrayante d'environ 6 % par an.

« Si ce processus persistait, le pays connaîtrait, en 2020, la situation actuelle des États-Unis, où près de 30 % de la population adulte est atteinte», explique le Pr Arnaud Basdevant, chef du service de nutrition de l'hôpital de !'Hôtel-Dieu (Paris).

Actuellement, 1 Français sur 10 est obèse et 1 sur 3 présente un surpoids. La surcharge pondérale n'épargne maintenant aucune région, ni aucune profession.

En 1997, le Sud-Est et l'Île-de-France étaient peu affectés.

Aujourd'hui, ces zones ont un taux de progression fulgurant.

De même, voilà six ans, le phénomène touchait plutôt les artisans, commerçants, ouvriers et agriculteurs.

Désormais, l'évolution de la maladie est comparable dans toutes les catégories socioprofessionnelles.

Ainsi, 8,3 % des per­ sonnes obèses sont des cadres supérieurs ou des professions libérales (pour 5,5 % en 1997). Anna Mussa, LExpress, 19 juin 2003 Lister les habitudes alimentaires et les modes de vie susceptibles d'entraîner une surcharge pondérale. Texte n° 2 La montée du chômage Pourquoi le chômage progresse+il alors qu'il y a toujours des créations d'emplois? La première explication est démographique : il y a plus de nouveaux arrivants sur le marché du travail, notamment les jeunes, que de départs à la retraite.

Ce rapport ne devrait s'in­ verser qu'à partir de 2006, quand les générations du baby-boom d'après la guerre arriveront à soixante ans.

Le travail des femmes est également un facteur de déséquilibre : les plus jeunes sont aussi nombreuses que les garçons à travailler, ce qui n'était pas le cas de leurs mères ou grands-mères.

Lors de l'embellie des années 1988 à 1990, on avait déjà observé qu'il fallait créer 300 000 emplois par an pour commencer à faire baisser la courbe du chômage.

Aujourd'hui, 200 000 suffiraient sans doute.

Mais un autre phénomène vient perturber le marché du travail : la précarisation.

Les emplois supprimés sont en effet principalement des contrats à durée déterminée de l'industrie, alors que les créa- [ L'ÉPREUVE DE CULTURE GÉNÉRALE tions se font exclusivement dans le tertiaire.

Or, il s'agit pour l'essentiel de contrats à durée déterminée, de temps partiels ou de missions d'intérim. François Wenz-Dumas, Libération, 28 mars 2003 Quelles sont, selon l'auteur, les trois principales raisons de la montée du chômage? Selon vous, quelles mesures permettraient de limiter la montée du chômage? Texte n° 3 L'euthanasie en débat Ici, on veut plus de vie, là, on veut accélérer la mort.

Une loi? Laquelle? Comment le législateur pourrait-il définir le moment où le médecin doit basculer du soin au meurtre? Il y a trop de cas singuliers, trop de situations diverses, trop d'éléments d'appréciation. La plupart des patients préfèrent une «vie indigne» à une mort, si digne soit-elle. Certains patients qui sont décidés à éviter l'épreuve du passage changent d'avis quand ils sont confrontés à la mort.

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] Il demeure que la dignité s'apprécie différemment d'une personne à l'autre; que le seuil de la douleur est plus ou moins élevé; que la mort effraie infiniment moins nombre de patients que la souffrance.

Le Pr Debré nous dit* : il n'appartient pas au médecin de tuer.

Certes.

Mais chaque patient devrait avoir le droit de disposer de son corps à sa guise.

Nous connaissons les arguments en faveur de la vie : ces rescapés du suicide qui regrettent leur geste, les soins palliatifs, cette multitude de mourants qui supplient leur médecin de leur accorder un jour de plus. Mais il y a aussi ceux qui, au terme d'une vie raisonnablement remplie, préfèrent en finir, ne pas gravir toutes les marches qui conduisent à leur fin.

S'ils sont trop faibles ou trop cloîtrés pour se suicider, qui va les aider à le faire? Pas le médecin, apparemment; pas la famille, qui sera condamnée.

Pourtant, être libre, n'est-ce pas, avant tout, avoir la liberté du choix? * Nous t'avons tant aimé.

L'euthanasie, l'impossible loi, Pr Bernard Debré, Le Cherche Midi, 2004. Richard Liscia, Le Quotidien du médecin, 15 janvier 2004 Donnez, en les expliquant, trois arguments en faveur de l'euthanasie et trois arguments contre. Texte n° 4 Le goût du risque Il y a ceux qui ont choisi d'en faire profession.

Pompiers, reporters de guerre, pilotes de course, cascadeurs : avec l'apprentissage de ces métiers « à risques» est venue l'habitude d'apprivoiser la mort, de la défier pour servir la cause.

Et puis il y a les autres.

Tous ceux qui prennent des risques gratuits, ou apparemment tels.

À l'heure où l'on contracte à tout va des « assurances tous risques», où nos sociétés s'interrogent sur le « principe de précaution» - médical, alimentaire, technologique -, ils sont de plus en plus nombreux 31 1 CONcours IT8/ 2005 à goûter les joies du rafting, du saut à l'élastique ou en parachute, de l'escalade et des expériences de «survie» en tout genre.

Au point d'intéresser psychologues et sociologues, curieux de comprendre ce paradoxe.

«Pour bien comprendre la signification sociale et anthropologique des prises de risques, de ce goût nouveau pour l'aventure qui se diffuse à l'ensemble de la population, il faut procéder à une réflexion plus large sur les sociétés occidentales, et notamment sur les formes contemporaines de l'individualisme», estiment-ils.

Dans notre époque en manque de repères transcendants - ceux de la religion, par exemple -, chacun se retrouve plus ou moins condamné, comme disait Sartre, à «créer ses propres valeurs».

Or, quoi de plus susceptible de nourrir le goût de vivre que de défier la mort, maître ultime de l'existence? Catherine Vincent, Le Monde, 23 avril 2003 Quelles raisons peuvent expliquer cette attirance pour le danger, ce « goût du risque», qui provoque parfois la mort? Texte n° 5 L'exigence laïque du respect mutuel Sans transiger avec la laïcité de l'école publique et la nécessité de la préserver de toute manifestation ostentatoire d'appartenance religieuse, il est toutefois possible de faciliter l'accueil des jeunes de toutes origines par quelques mesures simples, et à fort coefficient symbolique.

Dans les cantines, par exemple, la généralisation du choix entre deux plats pour les repas servis résoudrait de façon discrète la question des interdits alimentaires. L'attribution d'une autorisation d'absence exceptionnelle, chaque année, pour motif religieux, pourrait être envisagée.

[...

] On invoque aussi le prétendu silence des programmes scolaires en matière de connaissance des faits religieux et mythologiques.

Pourtant, les programmes d'histoire, de lettres, d'histoire de l'art et de philosophie permettent d'aborder ces questions.

[...

] La connaissance objective requiert aussi bien l'approche des faits historiques que celle des doctrines.

Ce qui doit valoir, c'est la distance propre à la déontologie laïque, faite à la fois de refus du prosélytisme et de respect de la diversité des convictions, religieuses ou non. Yamina Benguigui et Henri Pefia-Ruiz, Le Monde diplomatique, janvier 2002 En quoi un enseignement à l'école laïque sur les religions et les cultures, à l'instar des « mesures simples» préconisées par les auteurs, pourrait faciliter l'intégration des jeunes immigrés? [ L'ÉPREUVE DE CULTURE GÉNÉRALE @léments de réponse Réponse n° 1 Alerte, la France grossit! 1 - Habitudes alimentaires Alimentation - L'alimentation doit être équilibrée, riche en légumes et fruits.

Une consommation excessive en matières grasses et en sucres «rapides» favorise l'obésité. - Les apports caloriques doivent correspondre aux dépenses énergétiques.

Nous vivons dans un environnement favorable à la suralimentation. - Limiter les boissons alcoolisées et très sucrées types sodas; se désaltérer avec de l'eau. Rythme des repas - Éviter le grignotage entre les repas.

On mange parfois pour combler un vide intérieur ou par ennui (stations prolongées devant l'ordinateur ou la télévision). - Manger avec plaisir, dans le calme et la convivialité. - Respecter les rythmes alimentaires, ne pas sauter de repas car pour digérer les aliments et les stocker l'organisme dépense de l'énergie. Régimes Éviter les régimes draconiens qui favorisent l'effet «yo-yo» (perte de poids brutale, suivie d'une reprise de poids tout aussi brutale), surveillance régulière du poids mais sans obsession. 2 - Modes de vie Exercice physique Nous vivons dans une société qui favorise la sédentarité.

Un exercice physique adapté et régulier luttera efficacement contre la prise de poids puisque nous savons que la sédentarité est la première cause de l'obésité. Éducation nutritionnelle de l'enfant Éducation alimentaire des jeunes enfants.

Les habituer à la régularité des repas, notamment, à ne pas sauter le petit-déjeuner, à consommer des sucres lents, des protéines, une alimentation non grasse, riche en légumes et en fruits.

Les habitudes alimentaires s' acquièrent dès la petite enfance. Cependant, tous les individus ne sont pas égaux devant la prise de poids, et la prise de conscience du risque associée à des mesures appropriées ne suffisent pas toujours.

Il existe des prédispositions.... »

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