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Sujet n ° 6 (IFSI de Grenoble) Texte n ° 1 Féminisme et banlieues Ce que je reproche, depuis le...

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« Sujet n ° 6 (IFSI de Grenoble) Texte n ° 1 Féminisme et banlieues Ce que je reproche, depuis le début des années 90, au féminisme, c'est d'être à la fois revenu sur ses idéaux et surtout de tenter de faire croire que toutes les femmes sont vic­ times des hommes! [ ...] Nous savons bien que les différences de classe existent! La tentative du discours féministe de globaliser la victimisation des femmes me paraît, à moi, impossible à entendre.

Le combat et les problèmes des filles dans les banlieues ne sont pas les mêmes que ceux des bourgeoises du VIe arrondissement! Il y a moins de différence entre les deux sexes qu'entre une mère chômeuse et une mère énarque.

Les problèmes changent plus radicalement d'un milieu à l'autre que d'un sexe à l'autre.

Cela n'a donc rien d'anormal que le féminisme ne soit pas entré dans les banlieues.

D'abord on a mal mesuré la régression qui s'est opérée depuis dix ans.

Ensuite, il y a la pudeur à l'égard d'un contexte culturel et religieux que l'on connaît mal.

Mais s'il y a des femmes victimes des hommes, toutes les femmes ne sont pas pour autant les victimes de tous les hommes. Elisabeth Badinter, Paris-Match, 30 avril 2003 Les problèmes des filles dans les banlieues et les problèmes du féminisme en général sont-ils différents? Texte n ° 2 Manger bio? Pourquoi manger bio? Parce que c'est tout simplement bon.

Pour le goût et pour la santé.

L'étude Abarac, menée par le Pr Henri Joyeux (Centre régional de lutte contre le cancer, à Montpellier) le démontre : par rapport aux produits courants, huit aliments sur dix contiennent plus de micronutriments à forte qualité nutritionnelle, plus de vita­ mines, plus de minéraux, une teneur en nitrates toujours moins élevée.

À long terme, l'avantage de manger bio est évident ...

Quatre règles définissent ces produits : les végé­ taux sont cultivés sans engrais ni produits chimiques, les animaux sont nourris avec des aliments bio, soignés de préférence par homéopathie, phytothérapie ou aromathérapie, et élevés dans un espace vital garantissant l'accès au plein air.

Les produits transformés doivent être composés d'ingrédients bio (sauf cas particuliers autorisés).

Quant aux pro­ ducteurs, ils sont certifiés et contrôlés par un organisme indépendant et agréé.

À des années du vieux folklore baba-cool-bio! D'autant que cette agriculture s'entoure d'ex­ perts, d'études, d'outils de mesure high-tech. Jean-Luc Andrei, Le Figaro madame, 3 mai 2003 À votre avis, pour quelles raisons parle-t-on autant de l'agriculture biologique aujourd'hui? [ L'ÉPREUVE DE CULTURE GÉNÉRALE Texte n° 3 Vieux : le mythe de l'âge d'or Non, les familles n'abandonnent pas leurs vieux parents! Le drame de la canicule a mis en évidence le problème de la «solitude» des personnes âgées.

Ce drame a suscité nombre de discours catastrophistes sur la disparition des solidarités entre générations.

N'y a-t-il pas là le regret et la nostalgie d'un âge d'or perdu de la famille d'autrefois? Faut-il rappeler qu'autrefois le nombre de grands vieillards était beaucoup moins important qu'aujourd'hui? Comme c'est encore le cas dans bien des sociétés traditionnelles, la co-résidence des générations était autrefois indispensable, en l'absence d'État providence, Ce n'était d'ailleurs pas toujours pour le bonheur des uns et des autres : l'ethnographie de la France paysanne a par exemple mis en évidence des pratiques de «serrades »* entre deux portes pour envoyer plus vite de vie à trépas un vieux qui tardait à mourir! La séparation résidentielle des générations est apparue comme un des éléments majeurs de la liberté individuelle ...

Elle correspond.... »

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