SUJET Paul Valérv donne aux écrivains ce conseil : « Entre deux mots il faut choisir le moindre. » Vous...
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SUJET
Paul Valérv donne aux écrivains ce conseil : « Entre
deux mots il faut choisir le moindre.
» Vous rapprocherez
cette boutade de la définition qu'André Gide propose
du classicisme : « C'est l'art de la litote.
» Vous vous
demanderez quel aspect du classicisme et, d'une façon
générale, quelles positions littéraires sont ainsi définis.
RÉFLEXIONS PRÉLI1v1INAIRES
· 1.
Le « classicisme » intéresse de façon toute particulière les critique,ç,
qui estiment que jamais la notion d'art n'a été élaborée à l' etat pur
avec un soin aussi jalou:x qu'à l'époque classique.
On se doit donc de
faire sentir par le ton, par l'acuité de la réflexion l'intérêt des sujets
qui le concernent et, au lieu ·d'énumérer banalement et scolairement
tous les principes classiques, on doit se demander ce qu'on peut en
dé.gager pour une connaissance plus exacte des lois de l'art.
2.
Ici est proposé, par le l,iais du classicisml!, un pruld,\rne assez Mste :
quand un Peut produire un certain effet artistique, a+on intérêt à
· ménager les moyens ou à les accu.mulerP On parlera d'art« baroque n,
s'il y a surcharge des moyens par rapport à l'effet; s'il y a sobre utilisa
tion de ces moyens, on parlera d'art « classique ll.
C'est sur ce «dosage>>
qu'on est ÎnPité à réfléchir, et le classicisme ne fournit qu'un point de
repère commé le précise le libellé du sujet : La force du fiers est incon
testable, mais elle n'est pas dans la çiolence des épithètes (il n'y en a
pas!); elle n'est mime pas dans la Piolence de l'exclamation d'Andro- maque (celle-ci dit simplement: «songe» ...
).
Elle est d'abord dans la
•....
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