Suriname (1988-1989) Après l'échec des pourparlers en octobre 1988, dus à l'initiative du conseil des Églises, un accord de cessez-le-feu...
Extrait du document
«
Suriname (1988-1989)
Après l'échec des pourparlers en octobre 1988, dus à l'initiative du conseil des
Églises, un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement Shankar et les forces
rebelles a été signé le 8 juin 1989 grâce à la médiation française ; le 2 juin,
l'Assemblée nationale a adopté le projet d'amnistie.
Pour le leader des forces
rebelles, Ronny Brunswijk, l'amnistie profiterait surtout à l'armée qui a
d'ailleurs manifesté son approbation en proposant de rencontrer la guérilla.
Mais il ne peut guère s'y opposer dans la mesure où une partie de ses troupes
lui échappe et où son autorité reste la condition préalable à la paix civile.
Un accord a été signé entre la France, le Suriname et le Haut-Commissariat de
l'ONU pour les réfugiés, en vue d'assurer le retour des 10 000 Surinamiens des
camps de Saint-Laurent du Maroni (Guyane française) sous la surveillance de la
Croix-Rouge.
Les problèmes de la drogue restent un souci majeur, le Suriname
étant une des principales voies....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓