Syrie (1982-1983) Après être apparue dans les années soixante-dix comme une puissance prépondérante au Proche-Orient - particulièrement après avoir occupé...
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Syrie (1982-1983)
Après être apparue dans les années soixante-dix comme une puissance
prépondérante au Proche-Orient - particulièrement après avoir occupé le Liban en
1976 -, la Syrie connaît une grave crise dont le symptôme le plus dramatique a
été le soulèvement de la ville de Hama en février 1981.
Cette insurrection, dont
l'écrasement a fait des dizaines de milliers de morts, a montré le rejet par les
musulmans sunnites (qui forment l'écrasante majorité de la population), et
surtout par les mouvements intégristes, des dirigeants du pays.
Ces derniers, notamment le président syrien Hafez El Assad et son frère Rifaat,
appartiennent en effet à la secte ultra-minoritaire des Alaouites et mènent en
outre une politique laïque socialisante avec le soutien de l'Union soviétique.
Au sein du parti Baath au pouvoir, les militaires (alaouites) ont pris le pas
sur les civils, dont l'influence s'est amoindrie dans les villes.
La "grande
oeuvre" du régime, le grand barrage de l'Euphrate construit avec l'aide des
Soviétiques, qui devrait permettre d'irriguer de vastes étendues (mais c'est
d'autant moins d'eau pour l'Irak, d'où de nouvelles raisons de conflit avec
Bagdad), ne suffit pas à faire oublier une répression de plus en plus barbare.
La Syrie reçoit cependant une aide....
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