Syrie (1986-1987) La Syrie a connu une crise économique sans précédent, alors que l'image même du régime d'Hafez el-Assad était...
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Syrie (1986-1987)
La Syrie a connu une crise économique sans précédent, alors que l'image même du
régime d'Hafez el-Assad était un peu ternie sur la scène internationale.
De
plus, le gouvernement de Damas semble avoir rencontré une série d'oppositions
sur le plan intérieur: des attentats ont été signalés en avril et mai 1986 qui
auraient fait cent quarante-quatre morts.
Plusieurs "Frères musulmans" ont été
arrêtés.
Selon les autorités, ces attentats ont été l'oeuvre d'agents irakiens
ou israéliens.
A tort ou à raison, une partie de la presse occidentale a impliqué la Syrie dans
les attentats terroristes commis en 1986 en Europe.
Ces accusations se sont
amplifiées après la condamnation à Londres de Nezar Hindawi, terroriste
jordano-palestinien qui a mis en cause la Syrie dans un attentat manqué à
l'aéroport londonien d'Heathrow (octobre 1986).
Appelés par les plus hautes autorités musulmanes du Liban, les Syriens sont
intervenus à Beyrouth-Ouest en février 1987 pour mettre fin aux combats
fratricides, mais aussi et surtout pour sauver leur allié privilégié au Liban,
la milice chiite Amal.
Or, c'est par l'intermédiaire d'Amal que Damas a essayé en vain - de contenir la montée des intégristes chiites du Hezbollah et
d'éliminer les combattants palestiniens favorables à Yasser Arafat.
Par
ailleurs, Damas a perdu toute influence sur les milices chrétiennes, avec
l'élimination de Beyrouth-Est de Elie Hobeika, qui lui était favorable.
Enfin, à
Tripoli, dans le Nord-Liban, les troupes syriennes se sont heurtées à une
opposition armée des intégristes sunnites.
L'Iran, longtemps présenté comme un allié privilégié de Damas, apprécie de moins
en moins la politique syrienne au Liban, où les deux pays ont des intérêts
contradictoires.
La "guerre des camps" a été très mal acceptée dans....
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