Syrie (1987-1988) Les difficultés économiques que traverse la Syrie ont conduit à un vaste remaniement ministériel. Après qu'un vote du...
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Syrie (1987-1988)
Les difficultés économiques que traverse la Syrie ont conduit à un vaste
remaniement ministériel.
Après qu'un vote du Parlement, fin octobre 1987, eut
contraint certains ministres, accusés de "mauvaise gestion et d'atteinte à
l'économie nationale", à démissionner, un nouveau Premier ministre, Mahmoud
al-Zuhbi, a été nommé le 1er novembre.
Le nouveau gouvernement avec 30 membres,
dont 14 ministres chargés des questions économiques, a été spécialement désigné
pour lutter contre la corruption de l'appareil administratif et contre la hausse
des prix (les prix de nombreuses denrées alimentaires ont triplé ou doublé en
1987).
L'endettement de la Syrie a progressé en 1987, notamment vis-à-vis de Moscou: ce
dernier a dépassé 10 milliards de dollars fin 1987.
A cette importante dette
dont l'origine est l'équipement militaire, s'ajoute une dette extérieure de
l'ordre de 5 milliards de dollars.
Or, les monarchies pétrolières du Golfe ont
considérablement réduit leurs dons.
Seule a subsisté la contribution saoudienne
de l'ordre de 600 millions de dollars en 1987.
Koweït a arrêté son aide au
gouvernement de Damas, lui reprochant son alliance trop étroite avec l'Iran.
Un
accord pétrolier avantageux pour la Syrie a d'ailleurs été signé avec Téhéran en
mai 1987.
Lors du sommet des chefs d'État arabes à Amman (8-11 novembre 1987), la Syrie a
certes souscrit à la résolution finale condamnant....
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