Syrie (1991-1992) Le rôle régional de la Syrie est resté une donnée géopolitique prépondérante en 1992. Après avoir tiré bénéfice...
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Syrie (1991-1992)
Le rôle régional de la Syrie est resté une donnée géopolitique prépondérante en
1992.
Après avoir tiré bénéfice de sa participation à la coalition
anti-irakienne, lors de la guerre du Golfe en 1991, le chef de l'État syrien,
Hafez el-Assad (réélu avec 99,9% des voix, le 2 décembre 1991), a accepté que la
Syrie participe à la conférence de paix ouverte le 30 octobre 1991 à Madrid.
Face à Israël, la délégation syrienne est vite apparue comme la plus
intransigeante des délégations arabes.
D'ailleurs, au printemps 1992, le
gouvernement de Damas a refusé de participer à la poursuite des négociations
multilatérales de Moscou, après avoir consenti avec beaucoup d'hésitations à
s'associer aux négociations de paix de Washington (février 1992).
Au Liban, la tutelle syrienne a été de plus en plus contestée, et de nombreux
observateurs se demandent si le repli des troupes de Damas dans la plaine de la
Bekaa pourra avoir lieu en septembre 1992, comme cela a été prévu lors des
accords signés à Taef en octobre 1989.
La situation économique s'est améliorée: le pays a bénéficié de bonnes récoltes
de céréales et, surtout, la production d'hydrocarbures a rapidement augmenté: en
1992, on prévoyait l'extraction de 25 millions de tonnes de pétrole et de 16
milliards de mètres cubes de....
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