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/ta di de Pétrone (89, 17); Sénèque (Ep.• 24, 16; Tl1_l'este, 969, cf. A. Traina, > 40, 2000, 73) et...

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« /ta di de Pétrone (89, 17); Sénèque (Ep.• 24, 16; Tl1_l'este, 969, cf.

A.

Traina, > 40, 2000, 73) et Claudien (Bellum Gothicum, 407).

Un verset du livre des Proverbes est également passé à la postérité ( 14, 13) : Risus do/ore miscebitur et extrema gaudii luctus occupai, >; mais on po1.111ait également citer un passage de saint Valère (Opuscula, PL 87, 454c); la version chrétienne et médié\'ale de notre sentence qui prédit d'éternels supplices à ceux qui auront goûté les quelques joies de la vie te11estre (cf.

par exemple Raban Maur, Commentaria in librum Sapientiae, 2, 13 [PL 109, 728c] ; le J'oluptas parit poenam, > de Hrotsvita de Gandersheim (Dulcitius, 12, 3), que l'on retrouve aussi sous la plume de Benoît d'Aniane (Concordia regularum, 12); un passage du De remediis utriusque Fortunae de Pétrarque [ 1, 77, 20 : Cantus et epulas et choreas sequuntur et lacrimae el tumultus ..

>] et tous les nombreux passages qui opposent le plaisir de la chair aux peines éternel les que celui-ci engendre [cf.

notamment Bède, ln Proverbia Salomonis, 1, 6; Pierre le Chantre, Verbum abbreviatum, 2.

56]).

Parmi les sentences médiévales, on peut lire que la tristesse est la sœur du plaisir, Voluptati soror est tristities (Walther 34142c ), foi 111ule citée comme un proverbe giec par Johannes Mu1111cl et Rodolphe Agricola dans leur commentaire au De consolatione philosophiae (PL 63, 103d)~ qui se contente en fait de reprendre une expression de Sénèque : Voluptas cognata tristitiae (Ep., 99, 28) - les auteurs affi1111d.llt qu'il s'agit sans doute d'un proverbe grec en raison d'un passage similaire dans la traduction du 1imée par Calcidius (2, 37).

Signalons quelques variantes ultérieures : Gaudii comes maeror (Walther 10256a, évidente banalisation de la phrase de Plaute) ; Post gaudia mille do/ores, > (22002) ; Post flores fructus .îequitur.

post gaudia luctus, > (21998) et Frigora post soles, post gaudia saepe do/ores, > (9992); ou encore la fo1111ule Voluptatem maeror sequitur (Bayer 685). Notre topos est à rattacher au topos plus générique qui affi1111e que tout élément positif contient et apporte avec lui quelque chose de négatif, topos qui est toujours bien présent dans nos traditions proverbiales modernes : cf.

en français En tout pays il y a une lieue de mauvais chemin (qui possède des équivalents en espagnol et en portugais. cf.

Lacerda-Abreu 272 sq.

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