Tadjikistan (2000-2001): La crainte du grand voisin ouzbek Malgré sa fragilité structurelle, la coalition gouvernementale réunissant la faction "koulabi" du...
Extrait du document
«
Tadjikistan (2000-2001): La crainte du grand voisin ouzbek
Malgré sa fragilité structurelle, la coalition gouvernementale réunissant la
faction "koulabi" du président Imamali Rahmanov et l'opposition unie (qui
s'étaient affrontées dans le cadre d'une guerre civile de 1992 à 1997) a bien
tenu.
En mars 2000, la commission de réconciliation nationale, devenue inutile,
a été dissoute, ainsi que l'Unmot (Mission des Nations unies au Tadjikistan).
Mais les Koulabis conservaient la part du lion (la Présidence et la totalité des
ministères importants, à l'exception de celui des "crises d'urgence" aux mains
de l'opposition).
Si la situation dans la haute vallée de Gharm s'est apaisée
malgré la circulation de groupes islamistes ouzbeks (attaque contre le
Kirghizstan en août 2000), une nouvelle menace est apparue avec l'expansion,
dans la région de Koudjand, du parti islamique Hizb ul-Tahrir (qui a effectué
une percée spectaculaire en Ouzbékistan), dont des dizaines de membres ont été
arrêtés et sont passés en jugement.
Le 5 juillet 2000 s'est conclu à Douchanbé le cinquième sommet du groupe
"Shanghaï cinq" qui rassemble la Russie, la Chine, le Kirghizstan, le....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓