Tadjikistan (2003-2004): Politique de désenclavement et stabilisation politique L’État tadjik, qui a connu une remarquable stabilité politique depuis 2001, a...
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Tadjikistan (2003-2004): Politique de désenclavement et stabilisation politique
L’État tadjik, qui a connu une remarquable stabilité politique depuis 2001, a
engagé un désenclavement vital pour le développement économique du pays.
Ainsi,
sous les auspices de l’Europe et des États-Unis, un pont sur l’Amou Daria allait
être construit, reliant le pays au nord de l’Afghanistan, à l’Iran et au
Pakistan.
De même, une route ouverte l’hiver allait rejoindre le sud du
Kirghizstan, ouvrant un axe vers la Russie et la Chine.
Ces infrastructures
permettraient d’éviter le passage, jusque-là obligé, par l’Ouzbékistan.
Par ailleurs, le président tadjik Imamali Rahmanov, à la tête d’une coalition
réservant 30 % des postes de pouvoir à ses opposants démocrates et islamistes, a
reçu un satisfecit de la communauté internationale.
Cependant, cette répartition
a abouti à un partage du pouvoir central entre potentats locaux, le président
étant issu de la faction koulabi et allié aux anciens communistes de la région
de Koudjand.
L’opposition modérée des islamistes et des démocrates est regroupée
autour d’Abdallah Nuri.
Cette coalition qui vise la victoire à l'élection
présidentielle de 2006 a été reconduite en 2003.
La relative pluralité
démocratique se limitant à la capitale,....
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