Taïwan (1986-1987) A Taïwan, le chef de l'État Chiang Ching-kuo a mené en 1986 une politique d'ouverture limitée. Les partis...
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Taïwan (1986-1987)
A Taïwan, le chef de l'État Chiang Ching-kuo a mené en 1986 une politique
d'ouverture limitée.
Les partis étant interdits, hormis le Guomindang, le
président a envisagé de remplacer la loi martiale par une loi de sécurité
nationale autorisant, notamment, l'établissement d'autres partis.
Rapidement, et
avant toute disposition législative, l'opposition a réagi en créant, en
septembre 1986, le Parti du progrès démocratique, premier parti d'opposition
organisé depuis quarante ans de domination du Guomindang.
A partir de mai, des
manifestations s'étaient développées contre la loi martiale ; le mouvement
prenant plus d'ampleur lors des procès de six responsables de l'opposition.
En mars 1986, lors de la session plénière du Guomindang, Chiang n'a pu lire son
discours et il semblait affaibli.
Le problème de sa succession est posé.
En cas
de décès soudain, le vice-président Lee Teng-Hui deviendrait président, mais lui
aussi est âgé.
Le fils du chef de l'État, Chiang Hsiao-wu, s'est vu confier un
poste diplomatique à Singapour, et, en juin, son plus jeune frère a été nommé au
poste important de secrétaire général du Conseil national de sécurité.
Au niveau
des relations étrangères, Taïwan a consenti à rester membre de la Banque
asiatique de développement (la dernière organisation économique ou politique
internationale à laquelle il appartienne) en acceptant que sa désignation dans
cette instance passe de "République de Chine" à "Taipei, Chine".
En....
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