Tanzanie 1986-1987 En Tanzanie, bien qu'ayant abandonné ses fonctions de chef de l'État en 1985, Julius Nyerere n'est pas resté...
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Tanzanie 1986-1987
En Tanzanie, bien qu'ayant abandonné ses fonctions de chef de l'État en 1985,
Julius Nyerere n'est pas resté absent des affaires ; président du parti unique,
le Chama cha Mapinduzi, il tient sous surveillance la succession gérée par ses
anciens collaborateurs et dirigée par le dauphin qu'il avait proposé, le
zanzibarite Ali Hassan Mwinyi.
La profonde réorientation amorcée au début des années quatre-vingt dans la
politique économique s'est poursuivie.
Le pouvoir sait désormais que la
considération internationale, même assortie d'une aide financière et technique
diversifiée, ne fait pas une politique de développement.
Les bons principes non
plus ne suffisent pas: ils peuvent se transformer en dogmatisme, irréalisme ou
autoritarisme policier.
L'initiative privée devait retrouver la dignité que le
FMI, entre autres mesures, a souhaitée.
Selon les tenants de la politique mise en oeuvre, la dénationalisation de
certaines plantations (sisal), les incitations à l'investissement privé national et étranger - et la libéralisation des transactions en devises devaient
permettre la relance d'un appareil de production paralysé par les pannes, les
pénuries de fournitures et la dégradation des moyens de communication.
On
attendait de ces mesures une stimulation des échanges internationaux, notamment
par l'accroissement des cultures d'exportation, source des devises nécessaires à
l'importation des équipements indispensables pour sortir, de la pénurie.
Dans le
même esprit, on attendait de la libéralisation du commerce intérieur une
meilleure distribution de la production alimentaire qui, quantitativement,
couvre les besoins nationaux.
Dans ce domaine, on a enregistré le démantèlement
de certaines entreprises d'État particulièrement inefficaces, tandis que le
gouvernement procédait à une substantielle....
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