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Tanzanie: 1989-1990 Les équilibres subtils animant la vie politique en Tanzanie ont été menacés non seulement par les problèmes posés...

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« Tanzanie: 1989-1990 Les équilibres subtils animant la vie politique en Tanzanie ont été menacés non seulement par les problèmes posés par la reconstruction économique et l'avenir de l'union avec Zanzibar, mais aussi par les perspectives électorales (élections présidentielle et générales en octobre 1990).

Le soudain renvoi du gouvernement par le président Ali Hassan Mwinyi en mars 1990, suivi de la formation d'un gouvernement presque identique, peut être interprété comme un signe des rivalités entre factions en son sein et dans le parti unique (CCM, Chama Cha Mapinduzi).

Ajoutant au trouble, la libéralisation des pays d'Europe de l'Est a suscité, chez Julius K.

Nyerere, président sortant du CCM, des réflexions sur le passage au pluripartisme, avant qu'il n'annonce, en mai 1990, sa décision d'abandonner la direction du parti. L'opinion a été moins attentive à la relance officielle de la lutte contre la corruption qu'aux performances des appareils productifs, au début de la deuxième phase du Programme de reconstruction économique placé sous la surveillance du FMI.

Soumises à des pressions internes et externes contradictoires, les autorités ont eu du mal à atteindre les objectifs, malgré certains progrès en matière agricole.

L'inflation n'est pas descendue au-dessous de 30% en 1989, les réserves en devises ont stagné, la dette extérieure a frôlé les 5 milliards de dollars et le shilling a été périodiquement dévalué.

Plus que jamais, la remise en état d'un réseau routier délabré et d'un parc de poids lourds insuffisant pour commercialiser les surplus agricoles est apparue urgente.

La privatisation des entreprises d'État peu performantes est restée timide et les capitaux privés - souvent étrangers - se sont heurtés aux politiques contradictoires du CCM et.... »

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