Tanzanie (1997-1998) Réélu en décembre 1997 avec 93,5 % des suffrages à la tête du Chama Cha Mapinduzi (CCM-Parti de...
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Tanzanie (1997-1998)
Réélu en décembre 1997 avec 93,5 % des suffrages à la tête du Chama Cha
Mapinduzi (CCM-Parti de la révolution, au pouvoir depuis l'indépendance), le
président Benjamin Mkapa et l'ancien parti unique ont à nouveau montré leur
capacité et leur détermination à conserver les rênes du pays au-delà de
l'échéance électorale de novembre 2000.
Le principal parti d'opposition, la
Convention nationale pour la construction et la réforme (NCCR), n'a offert
aucune perspective d'alternative crédible en 1997-1998, période marquée par des
querelles intestines destinées à en expulser le leader, Augustine Mrema.
De
plus, après un premier semestre de fermeté vis-à-vis du gouvernement, soupçonné
de ne pas prendre de mesures drastiques pour endiguer la corruption, la
communauté internationale s'est progressivement montrée compréhensive à son
égard.
Malgré la destruction du réseau routier par le phénomène climatique El Niño et
la prolongation de la sécheresse dans le Sud, qui a fortement affaibli
l'économie et menacé de famine trois millions de Tanzaniens en décembre 1997, le
gouvernement s'est en effet évertué à maintenir la rigueur budgétaire.
La
confirmation des privatisations annoncée dans le secteur de l'énergie en janvier
1998 et la mise en demeure faite à cinq parlementaires de déclarer leurs biens,
conformément au code éthique du leadership mis en application par le juge
William Malna, ont fini de convaincre le FMI d'accorder la deuxième tranche du
plan d'accompagnement à l'ajustement structurel signé en novembre 1996.
En
janvier 1998, 97 millions de dollars des États-Unis ont ainsi été libérés et une
troisième tranche du même montant était prévue pour juillet.
Le maintien d'un climat politique empoisonné et d'une violence sporadique dans
l'archipel de Zanzibar est cependant resté une gêne permanente pour le président
Mkapa.
Ne voulant pas désavouer le président CCM Salmin Amour,....
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