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Tchad (1992-1993) Annoncée le 15 octobre 1992 par le colonel Idriss Déby, chef de l'État, la tenue de la Conférence...

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« Tchad (1992-1993) Annoncée le 15 octobre 1992 par le colonel Idriss Déby, chef de l'État, la tenue de la Conférence nationale souveraine, à N'Djamena, du 15 janvier au 6 avril 1993, a marqué, en dépit de ses limites, un Tchad encore meurtri par les rébellions armées qui ont commencé de le déchirer en 1965.

A l'issue de débats souvent procéduriers, les 800 délégués de cette assemblée réunissant pouvoir, forces d'opposition et personnalités indépendantes ont adopté une Charte de la transition, valable pour un an, élu comme Premier ministre Fidèle Moungar, originaire du Sud, et désigné les 57 membres du Conseil supérieur de la transition. A l'exception du Mouvement pour la démocratie et le développement, actif dans la région du lac Tchad, et du groupe d'Abbas Koty, ancien ministre d'I.

Déby emprisonné au Cameroun en décembre 1992, les oppositions armées avaient été conviées.

La situation est pourtant demeurée incertaine près du Lac et dans le Sud, où l'armée nationale s'est livrée à des exactions à l'encontre des populations en janvier et avril 1993.

Il est apparu que seule une ouverture politique réelle, remettant en cause la toute-puissance du parti du président, le Mouvement populaire du salut (MPS), et le respect des droits de l'homme pourraient estomper les conséquences sociales désastreuses des mesures indispensables au redressement d'une économie délabrée (désengagement de l'État avec ses cascades de licenciements dans les banques, les sociétés publiques parfois liquidées comme la Société textile du Tchad -; gel du recrutement de fonctionnaires, etc.). Peu avant l'ouverture de la conférence, le président Déby a limité les réductions de salaires et les.... »

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