Tchad (1994-1995) La période de transition engagée au Tchad en avril 1993, à l'issue de la Conférence nationale, a été...
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Tchad (1994-1995)
La période de transition engagée au Tchad en avril 1993, à l'issue de la
Conférence nationale, a été prolongée d'un an pour la deuxième fois, en avril
1995, par le Conseil supérieur de la transition (CST), confirmant les
difficultés du processus de démocratisation.
Le contrôle par des pratiques de
corruption du Parlement provisoire - le CST - a permis au président Idriss Déby,
promu général d'une armée pléthorique, d'écarter de la direction du CST, en
octobre 1994, Lol Mahamat Choua que ses ambitions présidentielles avaient rendu
très critique.
Le deuxième Premier ministre de la transition, Delwa Kassiré Koumakoye, aspirant
aux responsabilités suprêmes, a été contraint de renoncer à ses fonctions en
avril 1995, le CST ayant voté un article qui interdit au Premier ministre d'être
présidentiable.
Il a été remplacé par Djimasta Koïbla, le 10 avril.
Seules
l'adoption par le CST d'un code électoral et d'un projet de Constitution et
l'installation du Haut Conseil de la communication et de la Commission
électorale nationale indépendante, après de laborieuses tractations avec les 52
partis légalisés, pouvaient figurer au bilan de deux ans de transition.
La tenue
du référendum constitutionnel a été fixée à novembre 1995, la présidentielle
devant précéder les législatives début 1996.
Malgré quelques avancées, le Tchad est resté un État de non-droit, comme l'ont
montré les exactions de l'omniprésente et mono-ethnique Garde républicaine du
président, formée par des....
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