Tchad (1995-1996) Malgré l'échec de la table ronde de réconciliation nationale réunie du 5 au 9 janvier 1996, à Franceville...
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Tchad (1995-1996)
Malgré l'échec de la table ronde de réconciliation nationale réunie du 5 au 9
janvier 1996, à Franceville (Gabon), la tenue d'élections pluralistes au Tchad,
en 1996, a marqué un tournant dans l'histoire récente de ce pays.
Déchiré dès
1965 par la guerre civile, celui-ci est demeuré agité par les activités
sporadiques d'une opposition armée atomisée dans les régions du Lac, du Logone
(sud) et du Ouaddaï (est).
Engagée en avril 1993, à l'issue de la Conférence
nationale, la transition a abouti, le 31 mars 1996, à l'adoption par référendum
(61,46 % de "oui" et une participation de plus de 60 %) d'une Constitution
semi-présiden-tielle qui a institué un État unitaire et décentralisé et consacré
le français et l'arabe comme langues officielles.
Le "non" (38,4 %) a été
majoritaire dans les quatre préfectures du Sud-Ouest.
Face à une opposition en butte à la répression de l'Agence nationale de sécurité
(police politique), mais dont les divisions et la versatilité ont entamé le
crédit, le général Idriss Déby, originaire de Fada dans le nord-est du pays,
appuyé par son Parti-État, le Mouvement patriotique du salut, a largement
distancé (43,8 % des suffrages) ses quatorze concurrents au premier tour des
présidentielles du 3 juin 1996.
Son "suivant", le général Wadal Abdelkader
Kamougué, cerveau du coup d'État militaire de 1975 et tenté par le séparatisme
sudiste en 1979, n'a obtenu que 12 %....
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