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Tchad (1999-2000): Les rébellions à nouveau à l'ordre du jour L'année 1999 a été dominée par la poursuite des affrontements...

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« Tchad (1999-2000): Les rébellions à nouveau à l'ordre du jour L'année 1999 a été dominée par la poursuite des affrontements entre l'Armée nationale tchadienne (ANT) du président Idriss Déby et les mouvements politico-militaires rebelles.

Parmi ceux-ci, le Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT), dirigé par l'ancien ministre de la Défense Youssouf Togoïmi, et retranché dans le massif du Tibesti, a pu se prévaloir d'un certain nombre de succès militaires et a annoncé que son objectif était la prise de N'Djamena et le départ du président Déby accusé d'autoritarisme et de corruption.

Il était soutenu par le Front national du Tchad rénové (FNTR), basé dans la région du Ouaddaï et dirigé par Ahmat Yacoub, ainsi que par le Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD), contrôlant la région du lac Tchad, qui, malgré le ralliement au pouvoir, en juillet 1999, de son chef Moussa Medella, a annoncé qu'il continuerait la lutte sous la direction de Gaileth Bourkoumandah.

Le MDJT, le MDD et le Conseil démocratique révolutionnaire (CDR) ont décidé, en avril 1999, de coordonner leur action, tandis que l'ancien président Goukouni Weddeye (de 1980 à 1982 à la tête du Gouvernement d'union nationale de transition - GUNT - qui n'a jamais réellement contrôlé tout le pays) annonçait sa participation à la Coordination des mouvements armés et partis politiques (CMAP) créée en décembre 1999 et regroupant treize autres mouvements.

Le dispositif militaire français Épervier, initialement déployé (1986) pour protéger le nord du Tchad.... »

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