Tchad (2000-2001): Poursuite des affrontements armés Les affrontements entre l'Armée nationale tchadienne (ANT) et les rebelles du Mouvement pour la...
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Tchad (2000-2001): Poursuite des affrontements armés
Les affrontements entre l'Armée nationale tchadienne (ANT) et les rebelles du
Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT), dirigé par l'ancien
ministre de la Défense Youssouf Togoïmi, retranché au nord dans le massif du
Tibesti, se sont poursuivis au cours des années 2000 et 2001, malgré
l'invitation à négocier du gouvernement en février 2000 et de vaines rencontres
qui se sont déroulées en septembre en Libye.
Ils ont été marqués par des revers
de l'ANT en mars et en juillet 2000, où la ville de Bardaï a été attaquée par le
MDJT, et par une guerre des communiqués entre les protagonistes.
La contestation
du pouvoir du président Idriss Déby s'est aussi exprimée par les prises de
position de la Coordination des mouvements armés et des partis politiques de
l'opposition (CMAP), ainsi que par celles du collectif Forces vives rassemblant
partis de l'opposition, associations de défense des droits de l'homme et
syndicats.
Le pouvoir a pourtant réussi à organiser l'élection présidentielle le
20 mai 2001.
Malgré les dénonciations de fraudes massives et la démission de
plusieurs membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI),
Idriss Déby a été crédité de 63,17 % des suffrages pour un taux de participation
de 80,9 %, devançant largement ses six adversaires, dont Ngarlejy Yoringar
(Fédération action pour la République, 13,9 %) et Wadal Abdelkader Kamougué,
président de l'Assemblée....
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