Tchad (2001-2002): Reprise du dialogue avec les rébellions La vie politique tchadienne a été marquée en 2001-2002 par l'élection présidentielle...
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Tchad (2001-2002): Reprise du dialogue avec les rébellions
La vie politique tchadienne a été marquée en 2001-2002 par l'élection
présidentielle et les troubles qui en ont découlé.
Six candidats se sont
présentés contre le président Idriss Déby, le 20 mai 2001.
Malgré les
dénonciations de fraudes massives et la démission de plusieurs membres de la
Commission électorale nationale indépendante (CENI), I.
Déby a obtenu 67,35 %
des suffrages, devançant largement ses six adversaires, dont Ngarlejy Yoringar
(Fédération action pour la République, 13,9 %) et Wadal Abdelkader Kamougué,
président de l'Assemblée nationale et chef de l'Union pour le renouveau et la
démocratie (URD, 5,1 %).
Ces résultats ont été vivement contestés par
l'opposition, dont les six leaders ont été arrêtés avec leurs directeurs de
campagne, et les manifestations qui se sont ensuivies ont été dispersées
brutalement.
Le président Déby n'en a pas moins formé un nouveau gouvernement en
août 2001, reconduisant le Premier ministre sortant Nagoum Yamassoum.
I.
Déby a
par ailleurs obtenu, au cours des mois suivants, des succès dans les crises
liées aux mouvements de rébellion : en septembre 2001, la Coordination des
mouvements armés et partis politiques de l'opposition du Tchad (CMAP) se
déclarait ouverte au dialogue et ses représentants rencontraient le président
Déby le 15 décembre suivant à Abéché ; le Mouvement pour la démocratie et la
justice au Tchad (MDJT), principal mouvement....
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