Texte A : "La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse", Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857. Texte...
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Texte A : "La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse", Charles Baudelaire, Les
Fleurs du mal, 1857.
Texte B : "Je n'ai pas oublié, voisine de la ville", Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal,
1857.
Texte C : Extrait de Baudelaire par lui-même de Pascal Pia, 1952.
Annexe : Extrait de Baudelaire, de Clément Borgal, 1961.
Pour réussir un sujet d'invention, il faut déjà le lire avec attention, faire attention
à tous les mots et toutes les indications.
• Vous ne devez pas vraiment inventer quelque chose de la vie de Baudelaire mais
vous servir des documents.
• Écrivez par fragments : par petits paragraphes en fonction des événements, des
anecdotes racontées.
• Chaque fragment est sujet à une colère, à une peine puisqu'il voulait les entasser
toutes.
• « Un recueil de mémoires qui fût à la fois le récit complet de sa vie, et la plus
scandaleuse des confessions publiques » => Idée de choquer mais de tout raconter.
NB :
quand on veut avant tout écrire quelque chose de scandaleux, est-on toujours aussi sincère
que ce que le genre de l'autobiographie demanderait ?
• « J'entasserai toutes mes colères » : votre style d'écriture devra donc être
hargneux, irrité...
Vous devrez raconter surtout des faits qui ont froissé Baudelaire, qui
l'ont irrité.
• N'inventez rien d'exceptionnel.
Essayez même de montrez que les colères du
poètes peuvent être injustifiées (NB : Mme Aupick est devenue veuve très jeune => ce
n'est donc pas si criminel qu'elle se soit remariée.
De plus, M.
Aupick a été gentil pour
Baudelaire).
• Évidemment, écrivez à la première personne et racontez les événements passés
à l'imparfait / passé-simple.
Vous pouvez faire des commentaires acérés au présent =>
ceux d'une Baudelaire plus âgé qui commente avec colère son histoire, son enfance, sa
jeunesse.
Nous n'allons pas rédiger votre devoir mais vous donnez des pistes à développer :
* Vous pourriez aisément insister sur la mauvaise conduite (d'après Baudelaire
évidemment) de Mme Aupick : raconter une scène qui aurait eu lieu justement dans le
fiacre et montrer tout l'amour de la mère pour son enfant / Raconter un longue promenade
du fils et de sa maman, main dans la main.
Le petit garçon raconte ses histoires d'enfant
sous le regard attendri d'une mère qui n'a que ce fils au monde.
Baudelaire n'a que sa
maman et il est heureux.
Mais dans un fragment suivant, imaginer une scène où cette
même mère devient froide, lointaine.
Par exemple, vous pouvez raconter une blessure du
petit Charles : il se fait « horriblement mal », il souffre énormément (insistez sur la
douleur !) => Mariette, la bonne, est là pour lui.
Elle n'est que gentillesse, câlins et
inquiétude devant l'enfant souffrant.
VS Mme Aupick....
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