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·-TEXTE Dégagez l'int:érêt philosophique du texte suivant à partir de son étude ordonnée: «Ce qui trouble les hommes,ce ne sont...

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« ·-TEXTE Dégagez l'int:érêt philosophique du texte suivant à partir de son étude ordonnée: «Ce qui trouble les hommes,ce ne sont point les événements, mais les jugemen_ts qu'ils portent suF!es· événements; la mort, par exemple, n•e� rien de .terrible, sino11 Socrate lui- . mime l'aurait troùvée.terrible ; mais le jugement qui nous . fait déclarer la mort terrible, .voilà ce qui est terrible: Lors doni:: que.

nous .

éprouvons entravé, trouble, èh�grin, 11'acêusons jamais personne d'àutre que nous-mêmes, c'està-dire nos propres jugements. . Accuser les autres de sès malheurs,c'est le fait d'un ignorant ; ·s'accuser soi-même, c'est le fait dfJ l'homme qui commence à s'instruire ; n'accuser ni un autre ni soi-même, c'est le fait d'un homme fnstruit.» · EPICTÈTE, Manuel. Appr�che du texte A.

LètMme: Il s'agit de l'attitude que nous devons adopter' devant les événements qui affectent notre vie. B.

Question implicite à laquelle le texte répond : .Quelle est l'origine du mal et de la souffrance ? C.

Réponse à la question: .

a) Idée générale: ·C'est en nous que réside la source de nos malheùrs, cè sont .

nos jugements ·qui font la valeur des événements • .'Épictète nous invite alors à comprendre où se situe la sagesse, b) Structure logique du texte: «Ce qui trouble les hommes...

nos propres jugements» : c'est dans nos jugements que réside l'origine du mal exemple de la mort. «Accuser les autres.•.

c'est le fait d'un homme instruit»·: Les degrés de progression vers la-sagesse. Analyse du texte A..

Explication commentée : a) 1.

Le stoïcisme, une lies pl-ils grandes sagesses de !'Anti­ quité présente une tech,irique spirituelle de lutte CO!).tre 'ia souffrance et· de justification métaphysique.

Conime toutes les morales de l' Antiquité, là morale stoïcienne se présente comme une doctrine du souverain bien, s'efforçant'd'assurer le bonheur de .l'homme, or le souverain bièn réside dàns la yertu, dès lors, s'affirme l'identité du bonheur.

et· de la vertù :· c'es:t par la verfil que l'on échappe aux maux· qui affectent la vie.

«Ce qui trouble 'les hommes, ce ne sont point les .événements, mais les jugements· qu'ils portent sur les événements» : Le stoïcisme nous enseigne ert effet que la vàleur des «choses» dépend de notre jugement.

Si nous sommes malheureux, il faut nous en prendre à nous­ mêmes et non à ce qui nous est extérieur.

En effet, il s'agit de bien distinguer; parmi les choses du.

monde, celles qui dépendent·de·nous de celles qui n'en dépendent pas.

Celles qui dépendent de nous sont «nos opinions, nos désirs, nos inclinations, nos aversions» termes qui pour les stoïciens se réduisent à l�nité car en (lernier lieu, tout se réduit à nos opinions qui dépendent immédiatement de nous.

Les choses qui ne dépendent pas de nous «le corps, les biens, la réputation, les dignités», en.

dernier.

ressort nous échappent ; les événèments ne dépendetlt donc pas de nous. · 2.

Nous ne pouvons en effet modifier le cours des choses car il y a un ordre qui règne dans l'univers, cèt ordré n'est pas fortuit, mais il est dû à l'action de la Providence, au déploiement d'un principe.

qui contient en germe toutes les phases de l'histoire d9 monde, tout ce qui arrive dans la nature es� donc rationnel et même nécessaire car c'est Dieu qui ra voulu, non pas un Dieu transcendant au monde, mais un Dieu immanent qui· se · confond avec le monde. Tout ce qui arrive dans le .monde porte en quelque sorte la marque divine, c'est pourquoi il faut vivre conformément à la nature; c'est-à-dire vouloir ce qui est conforme à l'ordre des choses qui a son origine dans un.... »

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