Timor oriental (2000-2001): Une scène politique très divisée Tout était à créer dans le futur État de Timor oriental :...
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Timor oriental (2000-2001): Une scène politique très divisée
Tout était à créer dans le futur État de Timor oriental : écoles, transports,
police, tribunaux...
Confrontée à cette tâche sans précédent, l'Administration
transitoire des Nations unies à Timor oriental (UNTAET) faisait l'objet de
critiques.
Au congrès du CNRT (Comité national de la résistance timoraise)
d'août 2000, Xanana Gusmão, qui a failli démissionner de sa présidence, a prôné
l'unité nationale et la réconciliation mais sans réduire les tensions entre les
divers groupes politiques (Fretilin - Front révolutionnaire du Timor oriental
indépendant -, Union démocratique timoraise - UDT -, Parti socialiste timorais PST -, Union démocrate chrétienne - UDC -, Parti social-démocrate - PSD -,
partis pro-indonésiens et mouvements de jeunesse).
Le 23 octobre 2000, un
Conseil national (CN) de 36 membres (13 politiques, 13 régionaux, 10
organisations civiles et religieuses), tous timorais, a été créé comme une sorte
de Parlement, sous la présidence de X.
Gusmão.
En mars 2001, le CN et l'UNTAET
ont fixé au 30 août suivant l'élection d'une Assemblée constituante de 88
membres disposant de trois mois pour adopter une Constitution, l'indépendance
devant être proclamée début 2002.
Le 28 mars, X.
Gusmão a démissionné du CN,
toujours divisé et accusé d'immobilisme.
Son successeur, José Ramos-Horta, a
lui-même été remplacé deux jours plus tard par Manuel Carrascalão.
Le problème des réfugiés est-timorais détenus en Indonésie (Timor occidental)
n'a pas été résolu.
160 000 ont rejoint Timor oriental, mais il en resterait
encore 100 000 de l'autre côté de la frontière.
Les milices indonésiennes sont
demeurées actives, organisant des incursions meurtrières.
L'assassinat de trois
employés de l'ONU à Timor occidental, en septembre....
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