Timor oriental (2003-2004): Demandes de justice et d’équité Le 20 mai 2003, Timor oriental a fêté sa première année de...
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Timor oriental (2003-2004): Demandes de justice et d’équité
Le 20 mai 2003, Timor oriental a fêté sa première année de pleine indépendance.
Le jeune État, le plus pauvre d’Asie du Sud-Est, avait encore de sérieux
problèmes sécuritaires et socioéconomiques (chômage et manque
d’investissements).
L’année 2003 a connu une grande activité diplomatique.
Timor
oriental est devenu membre de l’UNESCO et, en l’espace de quelques mois, le
président José Alexandre «Xanana» Gusmao s’est rendu successivement à Paris,
Lisbonne, Singapour, Rome, où il a été reçu par le pape, et enfin à Londres.
En
décembre, une réflexion a été engagée sur le conflit politique de 1974-1975, qui
avait mis Timor au bord de la guerre civile juste avant l’invasion indonésienne.
L’idéal démocratique peine à s’implanter, unité et consensus paraissant
préférables aux notions d’alternance et d’opposition jugées dangereuses.
Des
efforts ont été faits pour favoriser le dialogue religieux de la majorité
catholique avec la minorité musulmane.
L’Unmiset (Mission des Nations unies pour Timor oriental) a pris fin en mai 2004
; le Conseil de sécurité des Nations unies a accepté de maintenir une présence
onusienne au-delà de cette date, notamment pour renforcer la police nationale et
les forces de défense timoraises.
Quelque 3 000 membres des milices constituées par l’armée indonésienne et
responsables des tueries et destructions de 1999 étaient encore présents à Timor
occidental, la moitié indonésienne de l’île, bien que les incursions se soient
raréfiées.
Par ailleurs, 10 000 à 20 000 déportés timorais se trouvaient
toujours en Indonésie.
Les efforts pour obtenir justice....
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