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Titre : désignation du sujet traité dans un !ivre; nom donné à une œuvre littéraire par son auteur (...

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« Titre : désignation du sujet traité dans un !ivre; nom donné à une œuvre littéraire par son auteur (qui évoque plus ou moins clairement son contenu). Dictionnaire Robert. En appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à la lit­ térature ou à d'autres formes d'art comme la peinture, la musique et le cinéma, vous vous interrogerez sur l'importance du titre, sur son rôle et sur les rapports qui l'unissent à l'œuvre elle même. Corrigé REMARQUE On a eu ici presque uniquement recours à des exemples littéraires.

Il con­ viendrait d'élargir votre devoir par des références à d'autres formes d'art. PLAN SCHÉMATIQUE I.

Un rapport élémentaire avec l'œuvre et un rôle mineur. l.

Une simple formalité. En fait de titre, on est contraint pour les poèmes de la Pléiade d'utiliser des «incipit» (le premier vers) : « Heureux qui comme Ulysse» ou « France mère des arts», pour du Bellay par exemple.

Il n'y a pas de titre à propre­ ment parler. De même, Rabelais n'a aucun souci des titres lorsqu'il «numérote» ses ouvrages : fe Tiers-Livre, le Quart-Livre. L'auteur peut être volontairement désinllolte: Giraudoux donne aussi un «numéro>, à sa pièce Amphitryon 38 (ce serait la trente-huitième pièce écrite sur ce thème). 2.

Une définition du genre littéraire adopté. Les titres peuvent annoncer l'appartenance de l'œuvre à telle ou telle catégorie': " les Mémoires de Saint-Simon; o les Confessions de Rousseau; " les Essais de Montaigne (bien que ce titre soit déjà un peu révélateur du style et de la personnalité de l'auteur). 3.

Un titre «alléchant». Sans grand rapport avec l'œuvre, il peut ne servjr qu'à piquer la curiosité du lecteur : • Le Mystère Frontenac de Mauriac ; 9 Le Roman inachevé d'Aragon. II.

Une simple dénomination, déjà révélatrice. C'est encore un rapport élémentaire avec l'œuvre, puisque les titres reprennent alors le nom du personnage principal, de l'objet principal ou du thème dominant.

Mais ce genre de titres révèle en même temps quelque chose, même si c'est de façon tout à fait indirecte. 1.

Le nom du personnage principal. • l1Jadame Bovary, Phèdre, Dominique, La Princesse de Clèves ...

: c'est la façon la plus courante de donner un titre. e Mais parfois ce choix du personnage principal est déjà révélateur.

On sait sur qui est centrée l'œuvre.

Dans Phèdre, cette dernière est plus impor­ tante qu'Hippolyte.

Dans Tite et Bérénice de Corneille, aucun des deux personnages du couple n'est privilégié.

Mais dans Bérénice de Racine, l'action est centrée sur Bérénice, sa douleur et la difficulté de son,renonce­ ment. 2.

Le nom de l'objet central. � La Peau de chagrin (Balzac); o Notre-Dame de Paris, où il n'y a pas d'individu privilégié,· mais un groupe de personnes dont la cathédrale est le lien (Esméralda, Quasimodo, Gringoire, Claude Frollo).

Le.... »

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