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Tl!f es dans m:r. Ia�di!il1 et: tu es. sur mes 1èvres Je rae sais quel' oiseau t'imftera jamais Ce soir...

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« Tl!f es dans m:r.

Ia�di!il1 et: tu es.

sur mes 1èvres Je rae sais quel' oiseau t'imftera jamais Ce soir je.

te corai'ie r.mes.

mains pour que tu aises A li:lieu de s'en sei:vï.

pour des besognes bleues Car tu es écollltée cfo l"ange tes paroi'e s Ruisselfent dans le vent comme un bouquet de bfê E1t las enfa!iTl!s dl!l! ciel' ,everu:is de récole T'apprél:Jendent avec des mines extasié.es Penche-toi• à rorei1fe un peu basse du trèfle Avertis fes chevaux que la terre est sauvée IIlîs:-femr ql:le tout est bon d'e s ciguës et des ronces Clu'TI a suffi de ton amour pour tout changer Je te vois mon Hélël,e au mifieu des campagnes [nrncc:entant fes crimes mses des Vefgern Ouvrant res hau:ts battants du monde afin que l'homme Atteigne res comptoirs lumineux du soreil Quand tu es loin de moi tu es toujours présente Tu demeures dans l'air comme une odeur de pain Je t'attendrai cent ans mais déjà tu es mienne Par toutes ces prairies que tu portes en toi. René-Guy Cadou, Hélène ou le règne végétal. Vous ferez de ce poème un commentaire composé; vous pourrez étudier, par exemple, comment la présence de la femme aimée transfigure le monde. Corrigé REMARQUE René-Guy Cadou (1920-1951) est un poète de l'enfance, de l'amour et de la nature.

Bien que hanté par l'idée de la mort, et du tragique de la vie, il a su aussi chanter la femme aimée, Hélène.

et la joie de vivre.

dans ce recueil Hélène ou le règne végétal. PLAN DÉTAILLÉ I.

«Hélène on.le règne végétal». 1.

Une femme proche de fa nature. La femme aimée est vue dans son rapport avec la nature.

Le premier vers la présente dès l'abord «dans un jardin».

Au v.

1:3, elle est «au milieu des campagnes».

Elle parle aux végétaux et aux animaux (v.

9-10), et les com­ paraisons auxquelles elle prête la renvoient à des éléments de la nature (v.

2 :-comme l'oiseau, elle a la possibilité d'être en plusieurs endroits; v.

6 : c'est l'évocation d'un champ de blé).

Elle va même jusqu'à contenir la nature (v.

20}. 2.

L'amour et la nature. Ils sont étroitement liés, comme le montre le prell!ier vers.

Le poème s'adresse directement à la.femme aimée, et, avant même de la nommer(«tu es sur mes lèvres>>), il la situe dans la nature.

Le parallélisme des termes («dans un jardin ; sur mes lèvres») montre bien cette liaison.

Le vers 13 fait se succéder étroitement le nom aimé, et l'évocation de la nature («au milieu des campagnes,>).

Il témoigne, malgré l'intimité du possessif («mon» Hélène), d'une certaine distance entre ceux qui :s'aiment ( «Je te "ois.••»).

Mais cette distance est atténuée par «l'ubiquité» qu'impliquent les rapports étroirs de la femme avec la nature (v.

17, 18), et elle s'abolit dans les deux derniers vers, qui p osent clairement l'étroite relation de l'amour avec le sentiment de la nature (« tu es mienne par toutes ces prai­ ries...

>>). Il.

La femme aimée : un intermédiaire merveilleux. 1.

Une puissance médiatrice. La femme est plus proche de la divinité que le poète.

Aux vers 3 et 4, elle sert d'intermédiaire, et on s'en remet à elle totalement («je te confie mes mains»).

Elle paraît entretenir.... »

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