Togo (1994-1995) Pendant la mise en place des institutions de la IVe République (1992-1994), la pression des forces armées a...
Extrait du document
«
Togo (1994-1995)
Pendant la mise en place des institutions de la IVe République (1992-1994), la
pression des forces armées a été telle que, en 1995, la normalisation de la vie
politique et économique du Togo n'était pas encore intervenue.
A la tête du pays
depuis 1967, le général Étienne Gnassingbé Eyadéma a restauré son pouvoir
absolu, lequel avait été ébranlé par la "conférence nationale" de 1991.
Issu de
l'opposition, le Premier ministre Edem Kodjo, dirigeant l'Union togolaise pour
la démocratie (UTD), n'a obtenu en 1994 la confiance du Parlement - où son parti
occupe 6 des 81 sièges - qu'avec l'appui des 38 élus de la "mouvance
présidentielle", dont 35 de l'ancien parti unique, le Rassemblement du peuple
togolais (RPT).
En désaccord sur les conditions d'organisation de trois
élections partielles, le Comité d'action pour le renouveau (CAR) de Yawovi
Agboyibo, principale force d'opposition parlementaire (34 sièges), n'a plus
siégé à l'Assemblée à partir de novembre 1994, mais les contacts ont ensuite
repris avec la Présidence.
En visite officielle au Togo, en septembre 1994, le Français Michel Roussin,
alors ministre de la Coopération, a confirmé la reprise de la coopération civile
et militaire entre Paris et Lomé, suspendue en 1992.
La France a "effacé" 400
millions FF de dette publique et en a débloqué 260 dès 1994, le FMI s'étant
engagé a en décaisser conditionnellement 430 en 1994-1995.
L'Union européenne....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓