Togo (2002-2003) Règne sans partage et sans fin La situation économique est restée précaire malgré un frémissement de la croissance...
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Togo (2002-2003)
Règne sans partage et sans fin
La situation économique est restée précaire malgré un frémissement de la
croissance (2,6 % en 2002 contre 2,7 % en 2001).
L'inflation s'est élevée à 3,5
% ; les tensions de trésorerie se sont traduites par des arriérés de paiements
intérieurs et extérieurs (23 et 44 milliards FCFA) ; enfin, le pays n'a pas pu
tirer profit de sa présélection à bénéficier de l'Initiative pour les pays
pauvres très endettés (PPTE) faute de programme d'ajustement structurel parrainé
par les institutions de Bretton Woods (FMI et Banque mondiale).
Les pouvoirs
publics devaient également faire face au refus exprimé par l'Union européenne
(UE) et par de nombreux partenaires au développement de normaliser les relations
économiques tant que la conjoncture politique resterait critique.
L'actualité politique a confirmé le blocage définitif de la «transition»
laborieusement recadrée par l'accord-cadre de Lomé (juillet 1999).
Le 27 juin
2002, le Premier ministre Messan Kodjo Agbéyomé a en effet été limogé et un
nouveau gouvernement a été formé, composé de «faucons» du Rassemblement du
peuple togolais (RPT, parti au pouvoir).
Le pouvoir a, par ailleurs, modifié
unilatéralement le code électoral et dissous la Commission électorale nationale
indépendante (CENI,....
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