Devoir de Philosophie

Tristan D'après la légende, Tristan est orphelin. Sa mère est morte en le mettant au monde, et son père a...

Extrait du document

« Tristan D'après la légende, Tristan est orphelin.

Sa mère est morte en le mettant au monde, et son père a été assassiné par un usurpateur qui s'est ensuite emparé de son royaume, dépossédant ainsi Tristan de l'héritage paternel.

Il rejoint la cour de son oncle et se met à son ser­ vice.

Selon l'usage féodal, Marc devient le seigneur et maître de Tristan, qui lui doit aide et assistance.

Il remplira très fidèlement son contrat de chevalier, et Tristan apparaît en fait d'abord et avant tout comme un guerrier.

Ses premiers exploits relèvent de la légende plus que du roman, et il est d'abord présenté comme un héros mythique : on le comparerait volontiers à Thésée tuant le Minotaure.

Dans la suite du roman, Tristan évolue pour devenir une figure de chevalier et rejoindre alors le monde courtois des romans du xue siècle.

Toutefois, cette dimension à la fois mythique et romanesque est constamment présente dans le personnage.

Elle fait de lui un être paradoxal, qui est prédestiné à la fois à la grandeur et au malheur.

C'est ce que semble annoncer son nom, où se lit l'idée de tristesse : triste Tristan. LE GUERRIER MYTHIQUE Tristan incarne d'abord le modèle du guerrier mythique tel qu'il apparaît dans de nombreux mythes.

De la Grèce antique au monde viking, des récits celtiques aux mythes slaves, Tristan appartient au bataillon de héros incarnant l'énergie virile du combattant d'élite. Aucun adversaire ne lui fait peur, et il est toujours prêt à les affronter pour que s'accomplisse un rite de purification morale de la société. Dans les sociétés archaïques de l'Europe, il existe un usage qui relève à la fois du mythe et de la réalité.

Les récits mythiques (on songe à Thésée combattant le Minotaure) offrent en quelque sorte le Chaque blessure semble posséder une fonction essentielle dans la narration.

En représentant la fatalité, elles permettent l'enchaîne­ ment des péripéties du récit.

La première blessure grave (celle qui résulta du combat contre le Morholt) était déjà riche d'implications symboliques : causée par le Morholt (v.

855), elle est guérie par sa nièce Yseut, future amante de Tristan..... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓