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TROISIÈME PARTIE, CHAPITRE 7 {pages �06 ;} 51 Ol l;li-i•I�II Au début de l'hiver 1868-1869, « Frédéric et Deslauriers -causaient...

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« TROISIÈME PARTIE, CHAPITRE 7 {pages �06 ;} 51 Ol l;li-i•I�II Au début de l'hiver 1868-1869, « Frédéric et Deslauriers -causaient au coin du feu, réconciliés encore une fois, par la fatalité de leur nature qui les faisait toujours se rejoindre et s'aimer».

Frédéric, qui a rompu avec Mme Dambreuse, remariée à un Anglais, vit en petit bourgeois.

Son ami a perdu Louise, sa femme, qui s'est enfuie un beau jour avec un chanteur.

Après avoir bourlingué, lui aussi, if est finalement devenu employé au contentieux dans une compagnie industrielle. Tous deux échangent ensuite des nouvelles de leurs anciennes relations.

Martinon est sénateur.

Hussonnet règne sur les théâtres et la presse parisienne.

Pellerin est devenu photographe.

Sénécal a disparu.

Arnoux est mort et Marie vit à Rome avec son fils.

Quant à Rosanette, veuve du vieux M.

Oudry, elle a adopté un petit garçon et se traîne « très grosse maintenant, énorme ». Alors, les deux vieux amis « résumèrent leur vie ».

Pour expliquer leurs échecs, « ils accusèrent le hasard, les circonstances, l' époque où ils étaient nés ».

De souvenirs en souvenirs, « exhumant leur jeunesse », ils remontèrent aux temps facétieux de l'adolescence.

Un jour de 1837, pendant leurs années de collège à Sens, ils avaient failli entrer tous deux « chez la Turque », une maison close qui leur paraissait pleine de mystère et de poésie.

Les bras pleins de gros bouquets de fleurs, ils avaient essuyé les rires des « filles » et s'étaient enfuis à toutes jambes. « C'est là ce que nous avons eu de meilleur ! dit Frédéric. - Oui, peut-être bien ? C'est là ce que nous avons eu de meilleur ! dit Deslauriers.

» COMMENTA I RE DETA ILLE Charles de retour S'il fallait une preuve supplémemaire que L'Éducation sentimentale est moins structurée autour d'un devenir cohérent qued'une succession de revenir aléatoires mais« fatals», elle nous serait fournie par l'épilogue qui clôt en quatre pages le roman. Clôre, est-ce vraiment le mot ? Car la chute du chapitre 111,6 (« Et ce fut tout», p.

505) désignait bien déjà une fin, une clôture dans ce qui avait constitué - en dépit de tout - le • fil rouge » du roman : l'aventure sentimentale de Marie Arnoux et de Frédéric Moreau. À cet égard, comme dans la composition de Madame Bovary où, malgré l'importance centrale d'Emma, nous ouvrions et fermions le roman avec Charles Bovary, ici c'est avec Oeslauriers (un autre Charles 1), survivant à la présence de Marie dans le récit, que nous allons refermer ou mieux replier celui-ci. Récapitulatif et résumé « La fatalité de leur nature qui les faisait toujours se rejoindre et s'aimer » (p.

506) justifie donc à elle seule la dernière rencontre entre Frédéric et ce Charles peut-être plus inévitable qu'inséparable...

La conversation du duo permet d'abord au romancier d'en finir en quelques lignes avec le sort de tous les personnages principaux ou secondaires du livre (,1 ils s'informèrent mutuellement de leurs amis »l qui, de Martinon à Regimbart, sont convoqués pour une dernière citation à comparaitre : 1, disparu...

mort...

remariée ...

veuve...

etc.

» Là encore, dans une énumération où l'humour l'emporte sur l'élégie (Flaubert en profite même pour élucider l'énigme de« la tête de veau ~ ! p.

507), les êtres défilent.... »

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