Turkménistan (1995-1996) Malgré ses énormes réserves d'hydro-carbures (de 12 à 21 trilliards de m³ de réserve, plaçant le pays au...
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Turkménistan (1995-1996)
Malgré ses énormes réserves d'hydro-carbures (de 12 à 21 trilliards de m³ de
réserve, plaçant le pays au deuxième ou troisième rang mondial), le Turkménistan
a connu une année difficile.
La compagnie russe Gazprom, qui a le monopole de
l'exportation, refuse de vendre le gaz turkmène à l'Occident, se réservant le
marché.
Les exportations de gaz ont chuté à 33 milliards de m³ en 1995 (en
dessous du niveau soviétique).
Le gaz exporté dans la CEI (Communauté d'États
indépendants, en particulier en Ukraine) n'a été que partiellement payé, ce qui
a entraîné d'importantes restrictions budgétaires qui ont appauvri la population
- des émeutes ont éclaté sporadiquement à Achkhabad au cours de 1995.
La priorité pour le Turkménistan est d'exporter ses hydrocarbures au prix du
marché, donc sans passer par la Russie.
Pour cela, il poursuit une double
approche: le passage par l'Iran et celui par l'Afghanistan.
Des accords ont été
conclus avec Téhéran, en 1995, portant sur la construction d'un gazoduc d'une
capacité de 8....
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