Ubi canis mordax, ibi baculus sil Chien qui mord requiert bâton Cet adage en latin vulgaire jouit encore d'une certaine...
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Ubi canis mordax, ibi baculus sil
Chien qui mord requiert bâton
Cet adage en latin vulgaire jouit encore d'une certaine fortune et
conseille d'user de la manière forte contre des ennemis puissants.
On
peut citer un certain nombre de proverbes modernes qui reprennent la
même idée: en français A méchant chien court lien, que l'on retrouve
dans toutes les langues européennes (cf.
en italien: A cattivo cane
corto legame) ou Etre.féru (c'est-à-dire« frappé») comme un chien du
bâton ou encore Celui qui porte bâton ne sera pas mordu par un chien.
Dans un même ordre d'idée, d'autres proverbes conseillent à celui qui
gouverne de « tenir la bride courte » ou « la bride haute » à ses sujets
turbulents afin d'éviter toute rébellion de leur part ; cf.
en français
A chien qui mord il faut jeter des pierres (cf.
Lacerda-Abreu, 70) et
A méchant cheval bon éperon (cf.
Lacerda-Abreu, 66).
Dans la littérature latine il ne semble exister aucune source précise de cette maxime,
même si le bâton sert souvent d'arme et de remède contre les chiens
agressifs (cf.
notamment Samuel, 17, 43 ; saint Jérôme, Apo/ogia
adversus Rufinum, 2, 4 ; les anonymes Virtutes Eugenii....
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