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Ukraine (1994-1995) Après la chute de 43% du PNB entre 1990 et 1993, la situation de l'Ukraine a continué à...

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« Ukraine (1994-1995) Après la chute de 43% du PNB entre 1990 et 1993, la situation de l'Ukraine a continué à se dégrader.

Si le taux de chômage est resté quasi nul, on a estimé que 20% à 40% de la main-d'oeuvre était au chômage technique et beaucoup de salariés n'ont pas reçu leur salaire pendant plusieurs mois. La tenue d'élections législatives (mars-avril 1994) et présidentielles (juin-juillet 1994) a permis une clarification de la scène politique.

L'ouest du pays a massivement voté pour les nationalistes tandis que le Sud et l'Est se sont montrés favorables au Bloc de gauche, et en particulier au Parti communiste ukrainien, reconstitué peu avant les élections.

La majorité des élus provenant des diverses nomenklaturas locales s'était présentée sous l'étiquette "indépendante". Les élections présidentielles ont confirmé la cassure du pays.

Leonid Kravtchouk, un apparatchik reconverti tardivement dans le nationalisme et bénéficiant surtout d'appuis dans l'ouest du pays, a obtenu 45,06% des voix, contre 52,15% pour Leonid Koutchma.

Lors de sa campagne électorale, ce dernier avait prôné l'instauration d'un pouvoir exécutif fort et la nécessité d'un rapprochement avec la Russie. Après son élection, il s'est doté d'une équipe issue de la nomenklatura économique, russophone, jugée compétente et décidée à promouvoir la politique prônée par le FMI.

L.

Koutchma a cherché à renforcer son pouvoir, ce qui, au début, a provoqué quelques tensions avec le Parlement.

Le président est parvenu ensuite à convaincre plusieurs députés "indépendants" d'appuyer sa politique. Cette évolution a contribué à affaiblir le poids du Bloc de gauche et à renforcer celui des "réformateurs", appuyés par les nationalistes.

Le 11 octobre 1994, les députés ont approuvé le programme présidentiel de réformes économiques défendant l'option du marché.

Le 19 octobre, ils ont adopté une loi prévoyant la privatisation des terres.

Le Premier ministre Vitali Massol, qui hésitait à appliquer les mesures d'austérité prônées par L.

Koutchma, a démissionné le 1er mars 1995.

Son gouvernement a fait de même le 4 avril, à la suite d'un vote du Soviet suprême. Le 6 avril, après des promesses du FMI et d'autres organismes internationaux et portant sur le déblocage de crédits (5,5 milliards de dollars), les députés ont adopté un budget d'austérité.

Cette politique prévoyait une baisse du taux d'inflation, devant passer de 11,4% en mars 1995 à 1% à la fin de l'année.

Cette évolution s'est heurtée à une résistance des députés de gauche..... »

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