Un auteur contemporain affirme que le but suprême du romancier est de nous faire connaître et aimer l'âme humaine dans...
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Un auteur contemporain affirme que le but suprême du romancier est de nous
faire connaître et aimer l'âme humaine dans sa grandeur comme dans sa misère,
dans ses victoires comme dans ses défaites.
Et il conclut : « Admiration et pitié,
telle est la devise du roman ».
Qu'en pensez-vous ?
Vous vous appuierez sur La Bête humaines de Zola, Noeud de vipère de
Mauriac, Un roi sans divertissement de Giono.
Un auteur contemporain affirme que le but suprême du romancier est de nous
faire connaître et aimer l'âme humaine dans sa grandeur comme dans sa misère,
dans ses victoires comme dans ses défaites.
Et il conclut : « Admiration et pitié,
telle est la devise du roman ».
Qu'en pensez-vous ?
Vous vous appuierez sur La Bête humaines de Zola, Noeud de vipère de
Mauriac, Un roi sans divertissement de Giono.
But du romancier : peindre la nature humaine dans tous ses aspects => réalisme.
Mais
« grandeur » ou « misère » > extrêmes.
Cf.
« admiration et pitié » => le romancier est
aussi celui qui bâtit le mythe, qui insiste sur les victoires ou les défaites.
NB : nous nous appuierons sur les 3 œuvres du corpus mais aussi sur d’autres romans.
I- Le roman, peinture de l’âme humaine
=> à travers l’évocation des personnages et des héros.
A- Des caractères non communs
• NB : le roman doit captiver et pour beaucoup de romancier, faire connaître la nature
humaine => intérêt porté aux personnages.
Peinture du personnage => souvent différent,
intéressant > digne d’être raconté…
Ex : la méchanceté de Folcoche.
Cf.
son règlement draconien toujours défaveur des
enfants, son éducation faite de soupçons et de vexations : tonte des cheveux, fouilles,
confiscations, sous-alimentation….
=> Personnage malheureusement « exceptionnel » par
sa cruauté.
• Les personnages de roman ont souvent de fortes personnalités.
Ce sont des personnages
complexes
•Personnalités hors du commun : Mme de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses de
Laclos ; ou Valmont dont le cynisme cache parfois une vraie tendresse.
• Ex : Jacques dans La Bête humaine, Folcoche => personnages terribles.
∆) Le roman met en scène des personnages qui ne sont pas sans éclat, des
personnages qui, au contraire, ont du tempérament ou une histoire étonnante – et si ce
n’est pas le cas, l’écriture se charge de renforcer l’épique, l’extraordinaire de sa situation.
B- Des personnages peu parfaits
• Les romanciers réalistes veulent peindre leurs personnages et leurs milieux de manière
objective.
=> Les auteurs montrent et insistent sur les mauvais côtés des personnages ou leurs
aspects communs.
Par exemple, Charles Bovary est une sorte de anti-héros ; il est falot, sans envergure.
Ex
aussi le mari de Folcoche dans Vipère au poing => homme faible, qui ne défend pas ses
enfants, ne les protège pas.
• Pour Zola, « le premier homme qui passe est un héros suffisant ».
Chacun peut être un
héros, même les descendants des Macquart qui sont tous des personnages soit alcooliques
(Jacques dans La Bête humaine), soit à petite vertu (Nana), etc.
• Georges Duroy dans Bel-Ami, apparaît finalement comme quelqu’un de très médiocre,
plein de défauts, aux manières douteuses et qui n’a pas l’éclat d’un Valmont.
Son ascension
sociale est certes réelle mais elle n’est due qu’à des combines (des mariages, un divorce,
l’adultère, l’hypocrisie…).
C- Peinture des personnages
• Cf.
les types de Balzac.
Sur le plan physique : le personnage est solidement campé dans
un corps avec ses traits caractéristiques, et des détails particuliers susceptibles de suggérer
des traits psychologiques.
Cf.
les personnages de Balzac.
=> À vous de développer cet exemple à l’aide d’un ou deux romans que vous connaissez.
Cf.
la « Vieille fille », « César Birotteau », l’avare chez M.
Grandet.
Cf.
Bianchon qui
représente les médecins, le marquis de Ronquerolles qui représente les impertinents…
• Cf.
Zola : introduit aussi la langue du peuple dans ses romans.
« C'est une oeuvre de
vérité, le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple » =>
Zola au sujet de l’Assommoir.
Zola (« ramasser et de couler dans un moule très travaillé
la langue du peuple ») > Introduit aussi le jargon des métiers.
Cf.
dans La Bête humaine
les détails sur les locomotives et le nom de La Lison.
∆) Véritables travail et talent de l’écrivain qui, finement, peint les consciences,
les contradictions, les conceptions, les idées de ses personnages => lecteur découvre la
pensée d’un père corse (Cf.
la Vendetta de Balzac), d’un Normand un peu avare (Cf.
La
Ficelle de Maupassant), d’une jeune femme qui découvre la vie (La Femme de trente ans,
Une vie, Madame Bovary…).
Grande précision dans la psychologie du personnage.
Cf.
le
portrait de Balzac de la Vieille fille ou de Grandet.
Cf.
les portraits de Julien Sorel (> vu
par Mme de Rênal, le narrateur, Mathilde…).
=> Le romancier nous peint l’âme humaine, nous la fait comprendre.
Ex : Langlois dans
Un roi sans divertissement => spirale des meurtres => mais réflexion à la fin.
Cf.
« Qui a
dit : "Un roi sans divertissement est un homme plein de misères"? ».
II- Le travail du romancier
A- Les choix du romancier
• Maupassant : Préface de Pierre et Jean => « Faire vrai consiste à donner l’illusion
complète du vrai, suivant la logique ordinaire des faits ».
• Choix des différentes....
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