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UN COMMERCE EXTÉRIEUR DÉFICITAIRE Introduction La situation commerciale américaine s'est brutalement dégradée dans les années 1980. Mais avec 14 %...

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« UN COMMERCE EXTÉRIEUR DÉFICITAIRE Introduction La situation commerciale américaine s'est brutalement dégradée dans les années 1980.

Mais avec 14 % des échanges mondiaux, les États­ Unis ont repris en 1989 à l'Allemagne la place de premier exportateur du monde.

Les exportations ne représentent que 8 % du PNB, beau­ coup moins que la CEE (22 %), mais 12 % de l'emploi américain. O DES MOYENS o'tcHANGES TR�S INtGAUX Depuis 1945, la marine marchande a beaucoup régressé tandis que la flotte aérienne enregistre à son tour un sérieux avertissement. ► A.

La ae marine marchande du monde ► B.

De grands complexes portuaires Depuis 1960, elle a perdu son 1cr rang mondial pour atteindre 9,9 M de TjB en 1996, soit 6 % de la flotte mondiale.

L'emploi des pavillons de complaisance (Liberia, Panama, Bahamas) explique cette faible perfor­ mance, en réalité elle approche 47 M de TjB: ce qui la ferait remonter au 3e rang mondial. Le cabotage maritime est généralement inclus dans le trafic portuaire, ce qui élève anormalement les tonnages. a.

Le 1 er rang pour la façade atlantique - New York : 151 M de t avec 500 km de jetées, de nombreux bassins spécialisés.

Le tiers du trafic au cabotage, 40 % des échanges du pays. - Philadelphie : 80 M de t.

Trafic tourné vers l'Europe et plus spé­ cialisé que celui de New York: minerais, produits alimentaires. - Baltimore et Boston : chacun 22 M de t, céréales, produits manu­ facturés, bois, minerais. b.

Le golfe du Mexique Les ports accusent un tonnage énorme au cabotage: 50 % des échanges. - La Nouvelle-Orléans : 140 M de t, céréales, textiles, produits chimiques... - Bâton-Rouge et Mobile: respectivement 70 et 40 M de t, pétrole. - Houston : 70 M de t, minerais, pétrole, produits chimiques. c.

Le littoral pacifique Le cabotage reste important : 25 % du trafic. - Seattle-Tacoma : 20 M de t tournées vers l'Alaska et l' Extrême­ Orient. - San Francisco : 30 M de t ; vers la zone Pacifique et Hawaii. - Los Angeles : 65 M de t, bois et pétrole, en relation avec l'Asie. Les entrées sont toujours supérieures aux sorties sauf pour les ports pétroliers et charbonniers. ► C.

Le retour de grandes compagnies aériennes internationales • Après une époque de forte concentration de 1960 à 1980, la concurrence internationale s'est exercée aux dépens des États-Unis. Les grandes sociétés ne suivaient plus le développement des trans­ ports aériens.

TWA a reculé de la 5e place dans le monde à la se et la PanAm a disparu. • Les compagnies intérieures réagissent mieux et de nouvelles socié­ tés de charters détournent le trafic international.

Leurs tarifs résis­ tent mieux à la concurrence européenne et japonaise, elles se lancent à la conquête du marché international : American Airlines et United Airlines ...

Sur l'Atlantique Nord, elles réalisent la moitié du trafic. 0 UNE FORTE PROGRESSION DES ÉCHANGES Depuis les années 1970, le solde de la balance commerciale s'est régulièrement détérioré. ► A.

Le déficit record du commerce extérieur • Jusqu'en 1947, les Américains ont mené une politique protection­ niste.

Avec la création du GATT, leur stratégie a totalement changé mais la politique du libre-échange leur pose des problèmes. • De 1980 à 1987, le déficit commercial est monté de 52 milliards de$ à 171 milliards.

Avoir avoir chuté de 1988 à 1992, il remonte à 344 milliards en 2000. Les chocs pétroliers et l'ère du dollar fort ont accéléré le déséquilibre des échanges.

La baisse du dollar devait en réduire les effets, mais la concurrence des pays asiatiques devient redoutable. • Les partenaires commerciaux restent les pays industriels (57 % des échanges), le Tiers-monde (40 %), et les ex-pays de l'Est (3 %). ► B.

De fortes importations de produits industriels • En 2000, les États-Unis représentent 14 % des importations mon­ diales, elles s'élèvent à 1 030 milliards de $.

Au plus fort de la crise en 1980, l'énergie a représenté jusqu'à 34 % des importations et seulement 9 % aujourd'hui.

L'envol des achats de biens extérieurs s'opère à partir de 1982.

La remontée spectaculaire du dollar rend les produits étrangers très accessibles.

Les biens industriels montent jusqu'à 80 % des importations : voitures, machines-outils, textile, informatique ...

Le nouveau cours du dollar tente de limiter les importations mais les étrangers ont profondé­ ment pénétré le marché américain : 37 % de celui de l'automobile. • Les principaux fournisseurs sont l'Europe, le Canada, le Japon et les 4 « dragons » : Taïwan, Corée, Singapour et Hong Kong. ► C.

Le redressement récent des exportations • Depuis 1986, la chute du dollar permet aux États-Unis de rega­ gner une partie du terrain perdu, les exportations progressent de 68 % durant les six dernières années et s'élèvent à 685 milliards de $ en 2000, soit 11 % des exportations mondiales. • Les biens industriels représentent les 3/4 des exportations avec les avions (50 % du marché mondial de l'aviation civile), le matériel d'équipement (40 % du marché mondial), les armes (1er rang mon­ dial) ...

Les produits agricoles représentent près de 20 % des expor­ tations mondiales avec le blé, le maïs et le soja.

L'Amérique exporte également de l'énergie avec le charbon. • La situation commerciale reste toujours préoccupante.

Les pressions exercées sur les pays asiatiques et l'Europe visent à limiter l'accumulation des déficits. 0 UNE PUISSANCE COMMERCIALE PLAN�TAIRE La balance des paiements reste déficitaire : - 9 milliards de $ en 1982,- 154 milliards en 1987 et- 8.... »

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