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Un fusil dans la main, un poème dans la poche EMMANUEL DONGALA Éditions Albin Michel, 1973. Mayela est en prison,...

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« Un fusil dans la main, un poème dans la poche EMMANUEL DONGALA Éditions Albin Michel, 1973. Mayela est en prison, attendant qu'on vienne le chercher pour l'exécuter.

Après un chapitre qui décrit ses inquié­ tudes, le livre fait un long retour en arrière et décrit le cheminement de cet étudiant en Sorbonne qui se retrouve Président de la République pour être en fin de compte renversé par un coup d'État; coup d'État qui ressemble beaucoup à celui qui l'avait porté au pouvoir. Nous sommes d'abord transportés quelques années plus tôt, dans les maquis d'Afrique australe.

Avec Meeks, Noir américain, le vieux Morabi, originaire de Soweto, Hondo le Camerounais, et d'autres membres de son groupe, Ma­ yela s'apprête à participer à une attaque contre la ville de Litamu. L'attaque réussit.

L'enthousiasme de la foule confine au délire.

Meeks, le Noir américain, a le sentiment d'avoir retrouvé l'Afrique.

Le vieux Marobi, lui aussi, pense à son passé : à cette époque où il vivait à Soweto, essayant de sauver sa peau en jouant les « Oncle Tom» (évocation savoureuse de l'altercation d'un militant avec la police, p.

48-49).

Marobi raconte à ses camarades l'événement (le massacre de sa femme et de ses trois enfants) à la suite duquel il a rejoint le maquis. Un grand meeting populaire est organisé pour fêter la prise de Litamu.

Mais les avions ennemis tirent sur la foule provoquant une panique.

Cette contre-offensive a pu être menée à bien grâce à la réunion des forces de la Rho­ désie, de l'Afrique du Sud et du Portugal.

Le groupe de Mayela résiste héroïquement et vainement contre cette attaque.

Mayela finit par fuir, poursuivi par un hélicop­ tère.

Meeks est tué.

La jeune Yamaya tue le général Espi­ nosa. Au terme d'une fuite éperdue, Mayela se retrouve dans un pays dont il ne sait pas si c'est le Malawi ou la Zam­ bie; c'est en tout cas un pays africain indépendant puis­ qu'il ne voit aucun visage blanc.

Ses malheurs ne sont pourtant pas terminés.

On ne croit pas à son histoire et on le prend pour un partisan de Kapinga, rebelle de cette nouvelle république, qui est recherché par toutes.... »

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