Un sondage réalisé en août 2000 révélait que Mireya Moscoso, la première femme présidente du Panama (élue en 1999), restait...
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Un sondage réalisé en août 2000 révélait que Mireya Moscoso, la première femme
présidente du Panama (élue en 1999), restait la plus populaire de tous les
membres de la classe politique.
43 % des personnes interrogées approuvaient
certes sa gestion, mais elles étaient moins nombreuses qu'en avril précédent (55
%).
De fait, le chef de l'État a traversé, à la fin de l'été 2000, une période
de fortes turbulences.
Ce fut d'abord son gouvernement qui a démissionné en
bloc, le 16 août, avant d'être renommé quelques jours plus tard dans sa
composition initiale, à l'exception du ministre des Finances Victor Juliao,
remplacé par Norberto Delgado.
Puis, au mois de septembre, a éclaté la coalition
parlementaire que la présidente avait habilement tissée après son élection : le
Parti démocrate chrétien (PDC), qui avait fait alliance avec le Parti arnulfiste
(PA) de M.
Moscoso, a brusquement changé de stratégie en se rapprochant du Parti
révolutionnaire démocratique (PRD) de l'ancien président Ernesto Balladares (au
pouvoir de 1994 à 1999).
L'opposition est donc devenue majoritaire au Parlement,
entravant l'action de l'exécutif ; les députés d'opposition se sont ainsi
insurgés contre le voyage officiel du chef de l'État à Taïwan, à l'automne 2000,
provoquant une colère rouge de Pékin, qui est l'un des cinq plus importants
utilisateurs du canal de Panama.
À la mi- 2001, la présidente continuait pourtant d'afficher une sérénité à toute
épreuve.
Et si ses adversaires l'accusaient d'immobilisme économique, elle
mettait en avant la réalisation de ses promesses électorales (augmentation....
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