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UNE ÉCONOMIE EN PLEINE MUTATION Introduction Depuis une décennie, l'économie russe est en déclin. Pourtant la Russie par son étendue...

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« UNE ÉCONOMIE EN PLEINE MUTATION Introduction Depuis une décennie, l'économie russe est en déclin.

Pourtant la Russie par son étendue dispose d'énormes richesses naturelles en énergie et en minerais.

Moins favorisée pour l'agriculture, ses produc­ tions deviennent médiocres et insuffisantes.

Elle doit gérer l'héritage communiste et procéder à d'importantes reconversions industrielles. 0 DES RICHESSES IN�GALES L'étendue du pays lui permet de disposer d'un bel éventail de res­ sources mais sa position en latitude limite ses possibilités agricoles. ► A.

Un espace agricole relativement réduit • La Russie est située dans la zone tempérée froide et s'apparente au Canada.

Dans la CEi, seulement 27 % du pays peuvent être mis en valeur et 6 % en Russie, ce qui est faible par rapport au peuplement. L'éclatement de l'URSS pénalise la Russie qui perd la majeure partie des terres noires qui s'étendent en Moldavie, Ukraine et Kazakhstan. • La politique des fronts pionniers engagée dans les années 1950 a ses limites.

140 M d'ha ont été gagnés vers le N.-O.

(Haute-Volga et région de Saint-Pétersbourg), vers le S.-E.

(Sibérie occidentale et terres grises aux frontières du Kazakhstan).

Les aléas climatiques ren­ dent les productions irrégulières et Gorbatchev, à partir de 1986, renonce aux projets coûteux pour améliorer la productivité. ► B.

D'importantes ressources énergétiques L'exploitation est ancienne et s'est déplacée vers l'Asie. • Le charbon Il est longtemps resté la base de l'économie mais, depuis la perte de l'Ukraine, l'Asie représente 70 % de la production des 170 M de t.

Le CEi : LES GRANDES RtGIONS AGRICOLES , I> 1000 km - - - .

limites de la Russie prépondérance des céréales - zonedublé zone du seigle grande culture du blé associé à la betterave à suae, au tournesol et à l'élevage bovin seigle associé à la pomme de terre et au lin- élevage médiocre mn m céréaliculture des terres vierges □ élevage ovin ~ vignes et vergers coton et cultures § irriguées fronts pionniers du blé Â Â rigueur hivernale au Nord l l sécheresse au Sud Kouzbass dispose de couches épaisses et l'exploitation peut se réaliser en carrières.

Les gisements de la Sibérie centrale et de la Iakoutie sont abondants mais peu exploités comme celui de la Petchora, sous le cercle polaire.

Les richesses restent très éloignées des centres industriels : Oural et périphérie de Moscou.

La production en recul permet difficile­ment d'honorer les contrats d'exportation. • La Russie est le 3e producteur du monde de pétrole avec 300 M de t et le 1er pour le gaz naturel: le quart de la production mondiale. La mise en exploitation de champs de l'Asie - vallée de l'Ob, pres­ qu'île de Yamal - permet une exportation par oléoducs et gazoducs vers les régions industrielles de la CEi, de l'Europe centrale et occi­ dentale.

Gazprom, 390 000 salariés, aidé par des sociétés occiden­ tales, développe de grands projets pour ravitailler l'Europe. • Avec 847 milliards de kWh d'électricité, une production en recul, la Russie occupe le 4e rang mondial ; elle repose pour 20 % sur l'hydro­ électricité des grands barrages de la Volga, de l'Ob et de l'Ienissei, 11 % sur le nucléaire dont la production baisse depuis l'accident de Tchernobyl ; la majeure partie provient des thermocentrales. ► C.

Des progrès techniques en panne Sur le plan agricole et industriel, la production a beaucoup de peine à se stabiliser.

En six ans, elle recule en moyenne de 30 %.

Déjà avant 1990, l'appareil militaire recevait d'énormes investissements et l'agriculture enregistrait un équipement insuffisant en tracteurs, camions, moissonneuses-batteuses.

L'outillage industriel obsolète fournissait des équipements dépassés. L'entrée dans l'économie de marché et la reconversion de l'appareil économique demandent du temps.

Les jeunes agriculteurs se forment en Occident et se heurtent à leur retour en Russie au conservatisme des populations agricoles et au manque de moyens : la productivité est très faible: 14 qx/ha de blé- 71 en France. Dans l'industrie, la restructuration et la reconversion des usines métallurgiques et d'armement vers les biens d'équipement et de consommation s'opérent par des fermetures et des licenciements.

La production d'acier recule toujours, celles de voitures, de vêtements... ne se redresse que depuis 1995. Au total, la Russie sort difficilement de la récession mais le PIB recu­ lait de 19 % par an en 1992 et seulement de 6 % en 1996. L'amélioration de la situation du commerce extérieur malgré l'éva­ sion des capitaux permet d'augurer des jours meilleurs. ' . 0 DES PRODUCTIONS AGRICOLES INSUFFISANTES La Russie est le 4e producteur mondial de blé, le ze pour l'orge. ► A.

Des productions végétales en baisse Avec la perte des meilleures terres agricoles en Biélorussie, Ukraine et Kazakhstan, les recettes sont liées aux conditions climatiques. a.

Les céréales pour l'alimentation humaine - La récolte de blé de 1999, avec 35 M de t, est un peu meilleure que celle de 1995 mais ne retrouve pas le niveau de 1993.

Les rende­ ments sont inférieurs à ceux de l'Ukraine : 23 q/ha. - Les productions de seigle de 10 M de t et de riz de 0,5 M de t repré­ sentent une maigre compensation.

Le seigle est concurrencé par le blé et le climat de la Russie méridionale n'est pas très favorable au riz. b.

Les céréales pour l'élevage - L'orge, avec 15 M de t, accuse un recul de 34 % en 7 ans. - La récolte de maïs est de 1,8 M de t. Ces productions sont très irrégulières.

Elles peuvent varier du simple au double sous l'effet du froid ou de la sécheresse. c.

Les cultures industrielles - La betterave à sucre, au 5e rang mondial avec 16 M de t, enre­ gistre une chute de 50 %.... »

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