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« Une fiction littéraire » est une définition qui peut s’appliquer à tous types d’œuvres littéraires. La formule ne pose...

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« « Une fiction littéraire » est une définition qui peut s’appliquer à tous types d’œuvres littéraires.

La formule ne pose pas forcément le problème du contraste entre réalité et imagination, car un roman même réaliste, même autobiographique est une fiction – à savoir un ensemble de productions issues de l’imagination créatrice des auteurs et cela quelle que soit la part de réalité et de fiction qui s’y trouve. Ainsi, en partant de ce postulat il est légitime de s’interroger sur l’étendu du rôle de la fiction littéraire.

Si l’idée principale est celle de « convaincre et de persuader », quels sont les moyens mis en œuvre pour y parvenir et les limites à ne pas franchir. I/Puissance et enjeux de la fiction littéraire : placere et docere (plaire et enseigner) La fiction littéraire est capable de faire naître le rire tout en menant le lecteur à la réflexion, elle est donc aussi créée afin de convaincre et de persuader.

Cette méthode repose sur le principe fondamental du placere et docere (instruire les mœurs tout en les divertissant).

Persuader et convaincre par le rire est l’un des premiers éléments qui nous pousse à respecter l’œuvre de fiction en tant que telle.

Ce procédé est typique des comédies de Molière, par exemple celles comme L’Avare, L’école des femmes, Le misanthrope ou encore le Malade imaginaire… De la sorte, le dramaturge va marquer au fer rouge le siècle classique de nombreuses critiques virulentes.

La mise en scène du ridicule est très souvent déguisée par le rire, un ressort de la comédie qui lui assurera un véritable succès (selon cet adage castigat ridendo mores notons que la comédie corrige les mœurs par le rire).

L’intention de l’auteur réside tout autant dans sa volonté de divertir que de dénoncer les abus et le ridicule de cette société de faux-semblants. Afin de plaire et d’enseigner, voire de convaincre ou de persuader, La Fontaine utilise le genre de la fable.

Car la fable appartient à ce type de littérature que l’on associe au genre de l’apologue capable de plaire et d’instruire.

La fiction rend l’histoire plus divertissante et lui assure un aspect ludique.

Pour reprendre les mots du fabuliste « c’est proprement un charme » ainsi qu’une efficacité persuasive « à son gré les cœurs et les esprits ».

Il est vrai que l’auteur des Fables a vite compris que pour montrer le monde tel qu’il est, il convient de persuader le lecteur en l’amusant et en l’intéressant à une histoire riches en rebondissements plutôt qu’en lui tenant des discours sérieux (thèse qu’il défend dans le « Pouvoir des fables »). En outre, le genre de l’utopie est le moyen le plus fascinant qu’utilise la fiction littéraire pour convaincre et persuader le lecteur.

L’utopie propose la mise en relation d’un espace temps réel et fictif tout à la fois.

Ainsi les frontières entre l’imaginaire et la réalité deviennent moins palpables, voire inexistantes ce qui permet aussi à l’écrivain et à son lecteur d’acquérir une forme de liberté et de donner libre cours à leur imagination.

L’utopie est capable de nous convaincre et de nous persuader plus aisément parce qu’elle fait appel aux désir les plus intimes.

L’une des utopies les plus célèbres est celle de l’abbaye de Thélème (Thélème signifie en grec « bon vouloir »), une.... »

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