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Une pièce sur la débauche Le mot« débauche» signifie tout d'abord« excès de table et de boisson» et caractérise le...

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« Une pièce sur la débauche Le mot« débauche» signifie tout d'abord« excès de table et de boisson» et caractérise le corps, puis « dérèglement de mœurs» et se rapporte alors à l'âme.

Dans Lorenzaccio, les deux acceptions sont illustrées par des person­ nages et par Florence. D Un thème cher à Musset 1.

Un héritage de l'esprit libertin du XVIII• siècle 1 Musset a apprécié l'es rit libertin présent dans la littérature du XVIII• siècle, que l'on trouve dans la vie et l'œuvre de Casa­ L'intérêt que porte Musset au thème du libertinage lui vient de ses lectures et de nova, ou dans Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Il juge que la morale légère du XVIn• siècle est franche, alors que le xrx• siècle a perdu cette franchise au profit de l'hypocrisie. 1 L'attrait pour le libertinage apparaît explicitement dans la propre vie. scène 1 de l'acte I où la tirade de Lorenzo n'est pas sans évoquer l'argumentation de Dom Juan, ou de Valmont dans Les Liaisons dangereuses. Mais c'est le duc qui incarne le libertinage et qui s'amuse dans la recherche du plaisir, alors que Lorenzo est constamment présenté comme un person­ nage triste. 2.

La fascination de la chute dans la débauche 1 À cet intérêt littéraire s'ajoutent des raisons d'ordre personnel, comme le montre le témoignage autobiographique de la Confession d'un enfant du siècle. 1 Musset est à la recherche d'un absolu impossible à atteindre dans la pureté, et qu'il cherche donc dans le vice.

Il expose dans son autobiographie sa fascination de la chute dans la débauche.

Celle-ci est en quelque sorte l'in­ version de la pureté, la poursuite d'une autodestruction, d'un acharnement de l'homme contre lui-même. m Les incarnations féminines de la débauche 1.

Des personnages-types 1 L'amour, du moins l'amour heureux, sincère et partagé, est absent de la pièce, il est remplacé par le libertinage et la débauche, incarnés par plusieurs personnages féminins.

Il y a dès l'exposition le personnage de Gabrielle, la sœur de Maffio, dont la jeunesse est corrompue grâce à « un collier brillant qui étincelle sur sa poitrine» et achetée grâce à la vénalité de sa mère. sa ■ Malgré la résistance impuissante de son frère, il semble dérisoirement facile de séduire une jeune fille pour quelque argent, ce qui montre l'immoralité banalisée à Florence.

D'ailleurs la grossièreté de Salviati à l'égard de.... »

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