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Une unité de registre: le tragique La passion malheureuse éprouvée par la princesse pour le duc de Guise entraîne son...

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« Une unité de registre: le tragique La passion malheureuse éprouvée par la princesse pour le duc de Guise entraîne son destin vers le tragique, dans la nouvelle comme dans le film. D La fatalité de la passion L Une passion secrète 1 La passion naît presque malgré etLx entre le duc de Guise et Renée de Jvlézières, alors qu',, ils étaient tous demi: dans une extrême jeunesse» (p.

20). Ce sont «les commencunents d'une grande beauté» en celle-ci qui pro­ voquent la passion de G11isc, qu'il ne peut que subir. Intelligence 1 Cette passion est tenue secrè:·te du l'ait de l'enjeu social et poli­ signifie tique représenté par le mariage de Renée:" lis cachèrent leur {< entente,, ; c'est une litote intelligence avec beaucouµ de soin» (p.

20). pour« amour». 2.

Une passion impossible 1 Mais bien que la passion soit réciproque ( p.

20 et 21 ), leur union est impos­ �ible puisqut> Henc�e est prornist• au frhe du duc puis au prince de Mont­ pensier.

La passion doit céder le pas à l'autorité paternelle et aux alliances politiques, comme s'y résou! Renée, la première (p.

21 ). 1 Dans le film, J\llarie commence par se révolter contre son père avant de céder.

Mais les réactions du duc de Guise sont plus violentes: ,, le duc en fut accablé de douleur".,, il s'emporta», et it l'{'.gard du prince de Montpensier:« il en naquit urn' haine rtu, se conformant aux principes moraux de la société.

Dans la confidence que la princesse friit ii Chabannes de « l'inclination qu'elle avait eue pour M.

de Cuise,>, c!le la dit ,, presque éteinte», et affirme avec beaucoup de prétention n'être capable «que d'avoir du mépris pour tous ceux qui oseraient lever les yeux jusqu'à clic». Il Bien que vivant au xv1•· siècle, le personnage de Mme de Lafayette paraît int1uencé par la préciosité ou par la sévérité janséniste, dans sa réticence envers l'amour. 2.

Une résolution trompeuse 1 Mais la gloire grandissante de Guise - grâce à ses exploits militaires - ali­ mente la passion de la princesse, montrant qu'elle se trompe sur elle-même. Elle confirme cette réaction dans sa confidence à Chabannes, l'assurant « que rien ne pouvait ébranler la,résolution qu'elle avait prise de ne s'engager jamais.» (p.

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