Uruguay (1983-1984) Avec le retour des civils au pouvoir à Buenos Aires en décembre 1983, l'Uruguay a considéré que l'heure...
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Uruguay (1983-1984)
Avec le retour des civils au pouvoir à Buenos Aires en décembre 1983, l'Uruguay
a considéré que l'heure de la démocratie avait sonné: les Uruguayens voulaient
faire sauter les derniers verrous imposés par le gouvernement du général
Alvarez, qui entendait restaurer une démocratie au rabais à l'occasion des
élections de novembre 1984.
Depuis le rejet de la Constitution présentée par les
militaires lors du referendum de novembre 1980, l'opposition au régime n'a cessé
de s'amplifier.
Montevideo a connu en 1983 des journées de protestation avec
concerts de casseroles "à la chilienne" qui ont été les rassemblements les plus
importants jamais réalisés dans le pays.
Ce cycle de "protestas" a culminé le 18
janvier 1984 avec une grève générale massivement suivie à l'appel des syndicats
regroupés dans le PIT (Plénum intersyndical des travailleurs).
L'opposition civile a été à l'offensive jusqu'au scrutin de novembre 1984.
La
bataille s'est déroulée sur le front social, contre la politique économique
ultra-libérale du gouvernement (20% de chômage, une dette extérieure de 4,3
milliards de dollars) et sur le front politique pour la démocratisation.
Les
deux formations traditionnelles, le Parti colorado et le Parti blanco, ont pu
tenir leurs conventions nationales.
Mais les partis de gauche de l'ancien....
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