Uruguay (1986-1987) En Uruguay, l'adoption le 22 décembre 1986 de la ley de impunidad (loi d'amnistie) a ravivé le débat...
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Uruguay (1986-1987)
En Uruguay, l'adoption le 22 décembre 1986 de la ley de impunidad (loi
d'amnistie) a ravivé le débat politique interne et relancé les interrogations
sur l'avenir de la démocratie instaurée le 1er mars 1985.
La décision du
président Julio Sanguinetti de passer l'éponge sur les violations des droits de
l'homme commises durant les douze années de dictature militaire s'inspirait à
l'origine du même souci de réconciliation nationale que la loi argentine dite de
"point final".
Elle a provoqué des résistances identiques.
La coalition de quatorze formations de gauche regroupées dans le Frente amplio
(Front large), qui représente plus de 20% de l'électorat, a dénoncé "une
soumission inadmissible à la tutelle militaire".
Les organisations de défense
des droits de l'homme ont souligné que ce renoncement à poursuivre ceux qui,
fussent-ils galonnés, ont outrepassé les lois constituait "une véritable bombe à
retardement pour la démocratie".
La loi d'amnistie a cependant été votée par les
deux partis traditionnels, le colorado au pouvoir et le blanco d'opposition.
Cet
"accord historique" entre deux formations rivales a provoqué des remous au sein
des blancos dont une minorité s'est désolidarisée de l'initiative du leader du
parti, Wilson....
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