Uruguay (1988-1989) Le 16 avril 1989, les électeurs uruguayens se sont prononcés par référendum pour le maintien de la loi...
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Uruguay (1988-1989)
Le 16 avril 1989, les électeurs uruguayens se sont prononcés par référendum pour
le maintien de la loi d'amnistie des militaires accusés d'avoir violé les droits
de l'homme entre 1973 et 1985.
Adoptée par le Congrès le 22 décembre 1988, cette
loi contestée avait fait l'objet d'un appel référendaire après qu'une commission
appuyée par des organisations de défense des droits de l'homme eut recueilli la
signature de 25% des électeurs, pourcentage requis par la Constitution.
Le
référendum d'avril 1989 a donné 52,7% des voix pour le maintien de la loi
d'amnistie, contre 40,2% en faveur de son abrogation.
Tous les secteurs ont accepté le verdict populaire et se sont entendus pour
souligner que le vote ne devait pas être interprété comme un appui à la gestion
des militaires, mais plutôt comme la voie choisie par les Uruguayens pour
maintenir le régime démocratique.
L'Uruguay est entré ensuite dans la campagne pour les élections présidentielles,
législatives et municipales prévues pour le 25 novembre 1989.
Le contexte
politique est désormais bien différent de celui de 1984, première élection après
la dictature mais très contrôlée par les militaires et qui s'était soldée par la
victoire du Parti colorado et l'accession de Julio Maria Sanguinetti à la
présidence.
La loi d'amnistie de....
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