Uruguay (2001-2002): Solidité politique face aux effets de la crise argentine Menacé d'abandon par le Parti national, partenaire minoritaire de...
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Uruguay (2001-2002): Solidité politique face aux effets de la crise argentine
Menacé d'abandon par le Parti national, partenaire minoritaire de la coalition
gouvernementale, et en perte de popularité depuis octobre 2001, le président
colorado Jorge Batlle avait dû transiger sur ses projets de privatisations,
combattus par l'opposition de gauche du Front élargi, associé à la centrale
syndicale PIT-CNT (Intersyndicale plénière des travailleurs-Convention nationale
des travailleurs).
Face aux effets récessifs sur la croissance uruguayenne de
l'effondrement argentin intervenu fin 2001, les forces politiques et sociales
ont su conclure les accords nécessaires à l'obtention de soutiens extérieurs.
L'ajustement budgétaire de février 2002 a permis l'octroi d'une ligne de crédit
stand-by du FMI, fin mars 2002 (743 millions de dollars).
La crise financière
d'avril suivant a ensuite conduit à l'approbation rapide de nouvelles mesures
(augmentations d'impôts par la «loi de stabilité fiscale» du 29 mai, réduction
drastique des dépenses publiques), favorisant un soutien accru des institutions
financières internationales (1,5 milliard de dollars annoncés par le FMI le 18
juin).
La confirmation, le 19 mars 2002, de l'identité du fils d'une Uruguayenne
opposante à la dictature (1973-1985), considéré comme «disparu» depuis
l'enlèvement de sa mère en 1976 et adopté en Argentine, est ainsi passée au
second plan.
En 2001, la baisse des exportations (- 11,2 %), due à la détérioration de la
situation économique en Argentine et au Brésil....
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