Vatican (1988-1989) La Cité du Vatican (environ 1 000 habitants), au coeur de Rome, abrite le Saint-Siège. Depuis 1984, le...
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Vatican (1988-1989)
La Cité du Vatican (environ 1 000 habitants), au coeur de Rome, abrite le
Saint-Siège.
Depuis 1984, le cardinal Casaroli (Italie) assure la fonction de
chef du gouvernement civil et le cardinal Gantin (Bénin) est à la tête de la
Congrégation des évêques.
Le budget du Saint-Siège a révélé un déficit de 342 millions FF pour l'exercice
1987 - soit 9 millions de moins qu'en 1985.
Le denier de Saint-Pierre a pu en
couvrir une bonne part (270 millions FF) mais les finances du Vatican demeurent
fragiles.
L'Institut pour les oeuvres de religion (IOR), aussi appelé "la banque
du Vatican" a vu, en 1989, son organigramme largement bousculé.
Mgr Marcinkus
n'y exerce plus de fait aucune fonction et des laïcs partagent avec des
religieux la gestion de cette société qui a défrayé la chronique depuis les
sombres histoires de participation dans le capital de la banque Ambrosiano.
Si le pouvoir matériel du Saint-Siège s'est renforcé quelque peu ou du moins
s'est réorganisé, si ses troupes s'enrichissent de nouvelles recrues (l'Annuaire
pontifical dénombre 7251 prêtres ordonnés en 1988, 90 424 séminaristes et le
Saint-Collège compte 154 cardinaux et 3 970 évêques), son pouvoir spirituel
semble vacillant.
En effet, la Déclaration de Cologne signée par cent
soixante-trois théologiens allemands et contestant la position de l'Église quant
à la morale sexuelle a reçu de nombreux soutiens (Témoignage chrétien, en
France, et El Païs, en Espagne, ont lancé des pétitions en sa faveur des....
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