Vénézuela (1996-1997) La lune de miel entamée au printemps 1995 entre le président Rafael Caldera jusqu'alors très hostile aux diktats...
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Vénézuela (1996-1997)
La lune de miel entamée au printemps 1995 entre le président Rafael Caldera jusqu'alors très hostile aux diktats des organismes internationaux - et le FMI
s'est poursuivie, en juin 1996, par la signature d'un accord formel entre le
chef de l'État vénézuélien et Michel Camdessus, le président du FMI.
L'Agenda
Vénézuela, nom de ce programme de réajustements macroéconomiques souscrit par
les deux parties, a cependant connu des débuts difficiles.
L'année 1996 s'est en
effet terminée avec une inflation de 103 %; un double record puisque cet
indicateur franchissait, pour le première fois dans l'histoire du pays, la barre
des deux zéros, et qu'il était le plus élevé de toute l'Amérique latine.
Le PIB a quant à lui reculé de 3,8 points et la récession a frappé de plein
fouet la consommation.
De spectaculaires hausses ont été appliquées à certains
tarifs, comme ceux de l'électricité par exemple (+ 70 % en moins de six mois), à
la demande expresse du FMI.
En conséquence directe de la chute de la production
et de la consommation, le chômage a augmenté, en 1996, de 2,2 %, accentuant la
paupérisation et le développement de l'économie informelle (4 millions de
Vénézuéliens survivent sans revenus fixes ni sécurité sociale).
La seule source relative de satisfaction pour le gouvernement de R.
Caldera a
été la stabilité du bolivar qui a bien supporté la suppression du contrôle des
changes.
Quant aux privatisations, annoncées à grand renfort médiatique - et
constituant la clef de voûte de l'Agenda Vénézuela -, elles ont de moins en
moins fait l'unanimité au sein de la classe politique locale.
Cela a concerné en
particulier la Corporation vénézuélienne de Guyana,....
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