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Victor Hugo, Les Misérables, V, livre 1, chapitre 15 : « la mort de Gavroche ». Le spectacle était épouvantable...

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« Victor Hugo, Les Misérables, V, livre 1, chapitre 15 : « la mort de Gavroche ». Le spectacle était épouvantable et charmant.

Gavroche fusillé, taquinait la fusillade.

Il avait l'air de s'amuser beaucoup.

C'était le moineau becquetant les chasseurs.

Il répondait à chaque décharge par un couplet.

On le visait sans cesse, on le manquait toujours.

Les gardes nationaux et les soldats riaient en l'ajustant.

Il se couchait, puis se redressait, s'effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes et remplissait son panier.

Les insurgés, haletants d'anxiété, le suivaient des yeux.

La barricade tremblait ; lui, il chantait.

Ce n'était pas un enfant, ce n'était pas un homme ; c'était un étrange gamin fée.

On eût dit le nain invulnérable de la mêlée.

Les balles couraient après lui, il était plus leste qu'elles.

Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet.

On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa.

Toute la barricade poussa un cri. Victor Hugo, Les Misérables, V, livre 1, chapitre 15 : « la mort de Gavroche ». Impossible d'afficher l'image liée.

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Vérifiez que la liaison pointe v ers le fichier et l'emplacement corrects. Le spectacle était épouvantable et charmant.

Gavroche fusillé, taquinait la fusillade.

Il avait l'air de s'amuser beaucoup.

C'était le moineau becquetant les chasseurs.

Il répondait à chaque décharge par un couplet.

On le visait sans cesse, on le manquait toujours.

Les gardes nationaux et les soldats riaient en l'ajustant.

Il se couchait, puis se redressait, s'effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes et remplissait son panier.

Les insurgés, haletants d'anxiété, le suivaient des yeux.

La barricade tremblait ; lui, il chantait.

Ce n'était pas un enfant, ce n'était pas un homme ; c'était un étrange gamin fée.

On eût dit le nain invulnérable de la mêlée.

Les balles couraient après lui, il était plus leste qu'elles.

Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet.

On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa.

Toute la barricade poussa un cri. Moment très important et très touchant dans le roman > la mort du jeune Gavroche.

Enfant qui meurt à 12 ans sur les barricades. I- La fusillade contre Gavroche, moment « charmant » et « épouvantable ». A- La chasse à l’enfant • Polyptote : « fusillé » / « fusillade ».

Paradoxe.... »

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